Diversité altermondialiste

Diversité altermondialiste
multicolore et multitextile

dimanche 27 mai 2018

NPA et caricature de Maryam Pougetoux

NPA et caricature de Maryam Pougetoux


Ce préalable est une citation

Soyons clair, ce n'est pas un cas personnel qui est mis sur la place publique. Peu importe qui porte le voile, en tant qu'individu, ce qui importe ici, c'est la représentativité. Les élus d'où qu'ils viennent portent la responsabilité de ce qu'ils portent en exerçant leurs mandats.  François de Rugy à par ailleurs interdit le voile aux députées à l'Assemblée nationale pour la mandature (en plus des t-shirts footballistiques des clubs de 3 ème divisions). 
in 
Unef ou la communautarisation de la société civile

Prenons une caractérisation 

Olivier Besancenot, ancien leader de la LCR et du NPA a vivement critiqué ce vendredi 25 mai sur RTL la une de "Charlie Hebdo", qui représente une caricature de Maryam Pougetoux, présidente voilée de l'Unef à Paris IV. Se disant "choqué" par le choix du journal satirique, il a estimé qu'elle relevait de l'"islamophobie".

Position : Pour ma part si j'ai du mal avec cette caricature (comme avec d'autres caricatures il est vrai) je ne la dirais pas pour autant islamophobe.

La critique satirique du voilement comme mécanisme d'oppression des femmes fait partie du registre critique de la gauche. Y compris lorsqu'il est pratiqué librement. On évoque alors  en ce cas la "soumission hiérocratique".

Par ailleurs, ce n'est pas toujours le voile en soi qui est critiqué - il se porte légalement - ni même le symbole - il est critiqué - mais ici pour ma part j'ai ciblé le jusqu'au-boutisme quand son port est libre . La notion ancienne "d'intransigeantisme", venue du catholicisme intégriste, a été reprise (C Delarue) à cette occasion

Autrement dit certaines personnes le portent de si façon intransigeante et sans la moindre concession, sans le moindre accommodement,  sans la moindre considération d'autres valeurs ou principes que cela s'apparente à de l'arrogance typique de l'intégrisme religieux bien que cela puisse être différent. "L'intransigeantisme" était jadis employé pour nommer l'intégrisme catholique très dur sur les règles de moeurs. Le terme n'est plus guère usité. Mais le sens est juste. Et on sait qu'un certain islam influencé par le salafisme produit des musulmans et musulmanes intransigeantes.

Ici il ne semble pas - mais soyons méfiant car la duplicité des intégristes est réelle - y avoir autoritarisme contre autrui pour imposer des règles visant l'établissement d'un hyper-patriarcat sexo-séparatiste mais il y a bien un manque de respect de l'ensemble des syndiqués hors de l'UNEF (dans les autres syndicats) qui n'apprécient guère - euphémisme - le mélange entre l'affichage identitaire et le discours syndical fatalement perturbé. Et qui ne voudraient pas de çà dans leur syndicat.

Repousser l'islamophobie c'est refuser le rejet des musulmans essentialisés et cela ne vise pas, sauf dérive, à empêcher la critique des personnes qui se transforment en véritable étendard de la religion - c'est intenable, inimaginable - et ce dans sa dimension la plus réactionnaire : 1 ) affichage identitaire ostentatoire, 2) apologie en acte du sexo-séparatisme, voire 3) complicité avec les "campagnes d'hidjabisation" forcée des islamistes et autres intégristes musulmans en Algérie et ailleurs. Qu'en dit d'ailleurs Olivier Besancenot de ces "campagnes d'hidjabisation" ? De part sa "sortie" sur RTL il est attendu sur ce point. Pas d'islamistogauchisme au NPA !

Dévaloriser qui ou quoi ?

Si j'ai du mal avec cette caricature, c'est qu'elle mélange l'atteinte à la personne et la possible dévalorisation de ce qu'elle représente et qui est certes contestable à plus d'un titre. Mais une personne qui s'affiche ainsi doit savoir distinguer ce qui est critique à sa personne et critique de ce qu'elle représente. Toute personne qui prend des responsabilités publiques en société doit apprendre à repérer cette distinction dans la critique.

Autant je suis pour dévaloriser les fétiches qui surplombent les humains autant j'évite de stigmatiser les personnes. L'exercice n'est pas toujours facile. Surtout pour les caricaturistes.

La critique est évidemment à mener sans céder aux apologistes de l'islam réactionnaires mais sans tomber dans le racisme qui essentialise tous les musulmans. Car il y a une montée de l'islam réactionnaire dans le monde. Pour autant il convient, par antiracisme, de ne pas amalgamer les divers croyants et donc de mener une critique aussi précise que possible.

Pour ma part je l'ai fait sous l'angle du syndicalisme face aux crispations identitaires débouchant sur du jusqu'au-boutisme, de l'intransigeantisme, de l'arrogance identitaire, du suprématisme religieux, mais d'autres approches étaient possibles, "derrière le cache-sexe de la religion". Et là on trouve d'autres critiques.

Christian DELARUE

L’abbé Pierre n’échapperait pas à la critique.

L’abbé Pierre n’échapperait pas à la critique.
Et pas qu'à la critique...
 Extrait 
 La directive anti-signes religieux à l'Assemblée ne le précise pas mais concrètement, son application devrait s'appuyer sur la circulaire interprétative du 18 mai 2004, qui définit à partir de quand l'on considère qu'un signe religieux est "ostentatoire". Le document qui s'applique à l'école précise que "la loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets". Elle prohibe en revanche le port de signes "dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu'on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive". Valérie Boyer devra donc se contenter de pendentifs de taille raisonnable dans l'hémicycle. L'abbé Pierre, qui venait à l'Assemblée en soutane entre 1945 et 1951, serait quant à lui refoulé aujourd’hui.
 LIRE : 
Interdire les signes religieux à l'Assemblée : pourquoi la nouvelle règle ne coulait pas de source
https://www.marianne.net/politique/interdire-les-signes-religieux-l-assemblee-pourquoi-la-nouvelle-regle-ne-coulait-pas-de

https://www.marianne.net/politique/interdire-les-signes-religieux-l-assemblee-pourquoi-la-nouvelle-regle-ne-coulait-pas-de

vendredi 25 mai 2018

SYNDICAT et COMPORTEMENT FETICHISTE IDENTITAIRE

REPRESENTATION SYNDICALE et COMPORTEMENT FETICHISTE IDENTITAIRE 

Suite des mes deux textes et débats "UNEF Paris" sur ces deux versants de l’identitaire le religieux, le national.(1)


CONTRAT SYNDICAL


Il ne s’agit pas d’exclure (sauf exception toujours possible néanmoins ) ni d’empêcher de « faire monter » une femme voilée ou un homme en kippa mais de signifier clairement auparavant - surtout sans se laisser intimider par une accusation d’islamophobie ou d’antisémitisme - qu’au moment ou il représente le syndicat cette personne porteuse d’un étendard identitaire doit enlever son signe religieux ostensible (voile ou kippa) ou signe nationalitaire (bzh-bbr, ue) !
Car il faut quand même penser de nos jours qu’il existe un fort intransigeantisme religieux ou une sorte de jusqu’au-boutisme de certain-es - identitaires ou intégristes - qui mettent constamment et sans exception (de façon psychorigide, méprisante et arrogante) leur signe identitaire d’abord et au-dessus de toute autre règle sociale. J’évoque ici la priorité du combat social et l’opinion d’un grand nombre de syndiqués ! Pourquoi serait-il dés lors malvenu de leur demander de prioriser momentanément le syndicat plutôt que l’identitaire religieux ? 

Une certaine gauche - minoritaire - défend le comportement fétichiste absolu de certains croyant-es au risque de perdre des adhérents ! C’est très étonnant ! 
INTRANSIGEANTISME 
Respect de la liberté de conscience (et de la liberté de religion) certes, mais je ne puis me balader partout en string ; ce qui signifie que toute expression de conscience n’est pas admise en société. Car elle peut gêner autrui (au-delà de la laïcité). En l’espèce, il en est de même .
Il y a droit de porter voile ou kippa mais le faire de façon jusqu’au-boutiste sans considérer que cet affichage très lourdement identitaire peut être mal vu par une large majorité de syndiqués apparait comme une forme d’égocentrisme, d’intolérance, d’arrogance, d’imposition de son fait culturel .
Il ne faut quand même pas ignorer ce qu’on appelait jadis « l’intransigeantisme » (terme certes vieillot mais expressif) et qui est devenu « intégrisme religieux ». Ces personnes au-delà de leur foi se moquent en fait totalement des effets de leur affichage identitaire sur autrui et ne sont prêtes à aucun accommodement raisonnable. Cela ne concerne pas que le voile ni même d’ailleurs que le religieux. Mais sous couvert de foi, de religion, de conscience et de laïcité ou autre, qu’on veuille constamment imposer à autrui son option de vie parait inacceptable à beaucoup de monde ! Ce sont des syndiqués qui fuient. Ce sont des syndiqués qui parlent d’autre chose que du social et du racisme.
De nos jours, qu’on le veuille ou non, un lourd affichage identitaire ostensible sera perturbateur d’un discours syndical.

Christian DELARUE
Mai 2018 

1) Le syndicat contre l'affichage religieux identitaire

    Le syndicat se positionne pour rassembler largement ce qui va contre l'affichage
    religieux identitaire ostensible de son ou ses représentant-e-s, qu'il soient, catholique(s),
    juif(ves) ou musulman(es) ou autre religion car cela divise fatalement. http://amitie-entre-les-peuples.org/Le-syndicat-contre-l-affichage-religieux-identitaire-Christian-DELARUE?var_mode=recalcul




    lire aussi 
    L'Unef ou la communautarisation de la société civile | Marianne


    mercredi 23 mai 2018

    Représentation syndicale et badges identitaires de type national.

    Représentation syndicale et badges identitaires de type national ou nationalitaire.
    Il n'y a pas que les signes religieux identitaires et ostensibles (voile, kippa, etc ) qui peuvent faire problème en court-circuitant ou perturbant le discours syndical ou social (cf 1). 

    Un camarade avait jadis un gros signe BZH (Bretagne libre - signe régional) et un autre un signe BBR (France bleu blanc rouge - signe national) mais quand ils prenaient le micro pour tenir un discours syndical ils enlevaient leur badges identitaires de type national ou nationalitaire (pour ne pas engager des polémiques qui nuisent au message). Aujourd'hui exhiber un signe de l'Union européenne (signe continental) ferait pareillement clivage.

    Pour les signes religieux ostensibles le clivage est encore plus fort. Autant c'est libre dans un cadre public et pluriel (cadre de laïcité) autant en représentation syndicale c'est très très problématique.


    Christian DELARUE
      1) Le syndicat contre l'affichage religieux identitaire ostensible - Christian DELARUE - BELLACIAO

      Le syndicat se positionne pour rassembler largement ce qui va contre l'affichage
      religieux identitaire ostensible de son ou ses représentant-e-s, qu'il soient, catholique(s),
      juif(ves) ou musulman(es) ou autre religion car cela divise fatalement.

      Ici il ne s'agit pas d'empêcher de "faire monter" des personnes de couleur ni même des femmes voilées ou des hommes en kippa mais de  signifier qu'au moment ou ces personnes représentent le syndicat ils doivent enlever leurs  signes identitaires (religieux ou nationalitaire) !

      samedi 19 mai 2018

      Le syndicat contre l'affichage religieux identitaire

      Le syndicat contre l'affichage religieux 

      identitaire ostensible.

        Le syndicat se positionne pour rassembler largement ce qui va contre l'affichage
        religieux identitaire ostensible de son ou ses représentant-e-s, qu'il soient, catholique(s),
        juif(ves) ou musulman(es) ou autre religion car cela divise fatalement.

        XX

        Il ne refuse personne sur la base de la croyance ou de la religion mais la représentation du syndicat
        se fait sur la base du sigle syndical ou de l'expression syndicale sans privilégier une religion ou une
        communauté religieuse. 
        On a le droit de porter partout dans la société civile, le voile islamique ou une kippa juive ou autre
        signe religieux ostensible, sauf dans les institutions étatiques ou dans les lieux de la représentation
        politique (Assemblée Nationale et Sénat et autres lieux de réunion) ou dans l'école publique et les
        lycées (loi de 2004). Mais comme le dit le député Adrien Quaternes  (FI) :
         «Je considère que lorsque l’on est représentant politique ou syndical en fonctions, on ne donne pas 
        à voir ses convictions religieuses car on doit s’attacher à représenter tout le monde.» 
        Un syndicat étudiant de gauche représente tous les étudiants ou du moins tous les étudiants
        du peuple-classe tout comme un syndicat de travailleurs et travailleuses représente tous les travailleurs
        et travailleuses du public et du privé, du moins ceux et celles du peuple-classe. La classe dominante
        a le MEDEF comme syndicat. 
        Un représentant politique de gauche représente-t-il tout le monde ? S'adresse-t-il pareillement aux
        membres des classes dominantes (que ce soit la branche capitaliste ou l'autre branche : la caste
        des "notables" ) et aux membres du peuple-classe? Parfois oui pas toujours et heureusement !
        Au sein du peuple-classe il devra défendre plus encore les classes sociales les plus fragilisées
        et dominées, sans distinction d'origine, mais sans pour autant admettre le déclassement 
        des classes moyennes.

        Christian DELARUE
        lire aussi
        L'Unef ou la communautarisation de la société civile | Marianne


        jeudi 17 mai 2018

        Voile - burkini / string seins nus : Réciprocité culturelle textile

        Egalité de traitement dans la réciprocité
        Voile - burkini / string seins nus : Réciprocité culturelle textile (dite aussi réciprocité multiculturelle textile).
        N’en déplaise aux stringophobes et autre sexyphobes ou simples diffamateurs il importe de (re)poser la question de la « réciprocité culturelle textile » ou de la « réciprocité multiculturelle textile ». Car le problème se pose non seulement face aux intégrismes religieux mais face aussi à une montée plus large de la pubonderie et de la sexyphobie, avec peut-être - à creuser - des motivations différentes chez les femmes (assimilation à la femme objet sexuel ou peur de l’insulte) ou chez les hommes (peur de ne pas savoir maîtriser ses pulsions sexuelles).
        Position : Pour moi un homme ou une femme peut plaire ou non selon son apparence et en fonction de critères très variables selon les continents et l’histoire et en fonction aussi de l’orientation sexuelle. La séduction d’apparence et la beauté physique n’ont pas à être stigmatisées tout comme d’ailleurs son contraire. Simple correction ! Beau ou pas beau - belle ou pas belle nous devons garder un comportement pacifique et civilisé. Sans faire montre d’autoritarisme pro-interdiction sauf pour les jeunes enfants mais dans un sens - gamine de deux ans sous voile - comme dans l’autre : exposition de lolitas.
        - Aliénation comme stigmatisation ou regard porté.
        Pour la gauche antiraciste relativiste et inclusive on trouve le voile (musulman en général) et le burkini comme acceptable même si porté chaque jour tous les jours (aliénation possible de type hiérocratique qui ne doit pas déboucher sur une stigmatisation) mais le string c’est non, alors qu’il se met et s’enlève. J’ai couru en string (utile pour tenir les organes sexuels primaires) sans devenir satire ou aliéné. C’est le regard de l’autre qui juge qui est source de problème , pas le fait de courir en string. Or de nos jours, avec la montée de la sexyphobie on regarde d’un sale oeil la femme en mini-jupe et hauts talons mais on se montre ouvert et tolérant à l’hypertextile, pour peu qu’il soit choisit. Pas très bon comme tendance !
        - Préalable contre le relativisme culturel :
        Le principe de « réciprocité culturelle textile » ne vaut qu’en cas de port strictement libre du voile et du string par les femmes. Autrement tout individu doit pouvoir le mettre et l’enlever sans lamoindre remarque de quiconque, simple individu ou autorité de police.
        Les « campagnes d’hidjabisation » forcée des musulmanes relève d’une sorte de crypto-fascisme hyperpatriarcal venu des islamistes et des intégristes musulmans, hommes et femmes de façon générale. C’est une oppression sexyphobique inacceptable.
        - Champs d’application :
        Le « réciprocité culturelle textile » s’applique aux quasi-extrêmes du spectre textile .
        Les extrêmes sont le nu complet et et le voilage totale y compris le visage. Le voile intégral est interdit en France et le nu intégral n’est autorisé que dans des espaces circonscrits plus ou moins réservés . En principe cela devrait être indiqué pour ne pas arriver sur une plage nudiste par erreur. En même temps un nu ne fait pas plus de mal en soi qu’un voilage complet du corps.
        Les quasi-extrêmes du spectre textile se rapportent au port du string seins nus d’un côté et au port du voile et de l’hypertextile (jupe longue lèche-bitume) mais visage apparent.
        La réciprocité culturelle textile signifie que si dans un espace large on trouve l’un - le voile - ou doit pouvoir trouver l’autre - le string. Evidemment les cadres de mise en place du principe réciprocité culturelle textile sont différents et à discuter. A tout principe il y a des exceptions. Le string seins nu ne doit pas se porter partout pas plus que le voile !
        Le voile comme la kippa n’ont rien à faire au sein du Parlement comme lieu officiel de la représentation politique citoyenne mais cela n’a rien à voir avec la réciprocité culturelle textile.
        - Textes pour aller plus loin  :
        21 thèses sur religion, intégrisme, patriarcat, racisme par Christian DELARUE http://kassaman.com/2016/06/21-theses-sur-religion-integrisme-patriarcat-racisme.html
        SEXYPHOBIE d’ETAT : Intolérance de l’hypertextile et intolérance de l’hypotextile - Chrismondial
        http://krismondial.blogg.org/sexyphobie-d-etat-intolerance-de-l-hypertextile-et-intolerance-de-l-hy-a134247344
        Le populisme renouvelle-t-il le discours de transformation sociale ? | Fabrice FLIPO - L’Humanité (qui fait référence à la « réciprocité multiculturelle textile » comme utopie)
        https://www.humanite.fr/le-populisme-renouvelle-t-il-le-discours-de-transformation-sociale-644174
        Christian DELARUE

        mercredi 16 mai 2018

        Droit au string seins nus à l'UNEF

        Droit au string seins nus à l'UNEF
        Une jeune femme voilée a été élue à l'UNEF et donc dans les Universités.


        XX

        Le buzz ne tient pas au score de ce syndicat mais au voile.
        Ce signe ostensible de religion n'est pas interdit par la loi de mars 2004 dans les universités donc pas de problème.
        Cette personne n'est pas fonctionnaire ou assimilé (sorties scolaires). 
        A priori c'est donc liberté de port d'une tenue religieuse hypertextile, y compris si port chaque jour et tous les jours.
        Reste la désapprobation de certaines féministes qui risquent de déserter l'UNEF, non pas du fait de la religion mais du fait du sexisme . (Si des femmes se mettent en talons hauts librement ce n'est évidemment pas pour faire du jogging ou aller se balader sur les rues mal pavées . Par contre certaines musulmanes voilées sont sous voile chaque jour, tous les jours.) Voir ou entendre par vous-même !
        Reste encore que ce soit un syndicat comme l'UNEF qui fasse la pub d'un tel symbole ! Surtout crypto-fasciste ces derniers temps du fait des islamistes l'imposant par des "campagnes d'hidjabisation" 


        XX
        A tout principe il y peut y avoir droit à des exceptions .

        Dans les exceptions il y a alors droit encore à l'égalité de traitement : croix, voile ou kippa sans aucun privilège aucun pour les religions.
        Ces signes ostensibles peuvent être interdits dans les lieux de représentations politiques, dont à l'Assemblée nationale et au Sénat et dans tous les lieux de la représentation politique républicaine.
        Ils peuvent aussi être interdit en réception des clients des entreprises privées .


        XX
        Si on a droit à l'hypertextile alors on a droit à l'hypotextile. 

        Défendons désormais 1) le principe de l'égalité de traitement et 2) le principe de réciprocité et même pour être plus précis le principe de "réciprocité multiculturelle textile" ou "réciprocité culturelle textile" (renvoi).
        L'égalité de traitement et le principe de réciprocité voudraient qu'une femme (ou un homme) puisse alors se présenter en faculté en string seulement, en string seins nus. Rien d'obligatoire évidemment.
        Liberté pour l'hypotextile si on a droit à l'hypertextile.
        Ce qui n'empêche d'envisager des exceptions !
        XX

        Combattre résolument le harcèlement sexiste.

        Cela suppose de combattre la pudibonderie et surtout le harcèlement sexiste;
        Si je prends le cas du nudisme et du naturisme, on peut voir qu'il peut certes y avoir des regards car l'attirance sexuelle entre adultes existe réellement en fonction de l'orientation sexuelle (hétéro ou homo) et aussi puisque nous ne sommes pas hors de la société ici et maintenant (société située dans une époque et dans une histoire) même si nous adoptons une distance critique. Pour autant il y a tendance massive dans ces lieux à s'abstenir de verbaliser sur le corps d'autrui à tout bout de champ et encore moins insulter.

        XX
        Militant contre la sexyphobie d'Etat

        SEXYPHOBIE d'ETAT : Intolérance de l’hypertextile et intolérance de l’hypotextile
        Suite de : Société inclusive et diversité textile - hypertextile à hypotextile - contre société bridée, oppressive !
        https://blogs.mediapart.fr/christian-delarue/blog/041217/societe-inclusive-et-diversite-textile-contre-societe-bridee



        jeudi 10 mai 2018

        Ni extrême-droite ni intégrismes religieux

        Ni extrême-droite ni intégrismes religieux
        Il s’agit de combattre les contre-mouvements réactionnaires de tout type. Ils sont dangereux et ils se développent aussi bien en Europe que dans le monde. 
        Ils sont dangereux et ils se développent aussi bien en Europe que dans le monde. Il s'agit aussi de percevoir ce qui émerge négativement (domination, oppression, violence,...) et non pas positivement (émancipation, égalité, réciprocité,..) et donc, au-delà de ce qui est stable et actuel, y compris à gauche (aimantation pour une contre-hégémonie à des groupes réactionnaires par usage de l'unification populiste, de la globalisation, de la communautarisation) des processus d’extrême droitisation.



        PREMIERE PARTIE : CRITIQUE DU CAMPISME 

        I - Sur l’extrême-droite 

        1) La Horde – cartographie de l’extrême droite française (printemps 2018)
        La cartographie de l’extrême droite française par La Horde est très utile. Il importe de la consulter chaque année. A partir d’elle on peut approfondir tel ou tel aspect, suivre tel ou tel courant.
        2)  Une critique (que je partage que pour partie) de  Le Monde libertaire
         50 nuances de haine
        https://monde-libertaire.net/?article=50_nuances_de_haine
        3) Critique personnelle : Cette cartographie de la Horde fait silence contre l’islamisme ou l’intégrisme musulman . Quand la critique est unilatéralement portée que sur un camp on nomme cela du campisme. Certains se focalisent que contre les intégristes musulmans et d’autres font le contraire.

        II - AILLEURS

        1) - Il faudrait désormais y ajouter les groupes « ext-dte » en Europe :
        En Allemagne : l’AFD (originellement issue d’une scission de la CDU)
        En Autriche, suivre Norbert Hofer (FPÖ).
        En Pologne, le Parti ultraconservateur, Droit et Justice (PIS) est revenu au pouvoir en 2015
        Le FIDESZ, parti de Mr Orban, est membre du Parti populaire européen (PPE)
        D’autres encore

        2) - Dans le reste du monde
        Extrême droite par pays — Wikipédia

        3) Soutenir le peuple palestinien est nécessaire mais sans populisme sans communautarisme.
        Il s’agit donc de ne pas approuver tout les groupes réactionnaires qui y sévissent.
        Au lieu de critiquer BDS - que je soutiens - vaut mieux viser le Hamas par exemple.
        Contexte : Vu propos antisémite de M Abbas : inadmissible.

        III - EXTRAITS en 9 points de repère du document de LA HORDE :
        1. LE RASSEMBLEMENT NATIONAL, ex-FRONT NATIONAL
        Fondé en 1972 entre autres par les néofascistes d’Ordre nouveau, le Front National (FN) rassemblait au début des années 1980 différents courants de l’extrême droite, des plus traditionnels aux plus radicaux, sous l’autorité de son président Jean-Marie Le Pen. La scission de 1998 a affaibli le parti durant plusieurs années, jusqu’au congrès de Tours de 2010, où Marine Le Pen a succédé à son père avec la volonté affichée de s’affranchir des courants historiques du nationalisme français. Le FN a sous sa présidence joué les équilibristes entre une ligne nationale-républicaine incarnée par Florian Philippot, et un courant national-conservateur menée par Marion Maréchal-Le Pen.
        2. Les républicains
        Depuis l’arrivée à sa tête de Laurent Wauquiez, le parti libéral-conservateur a pris un virage à droite encore plus net, appuyé par Sens Commun ou Oser la France .
        3. Les souverainistes
        le Mouvement pour le France fondé par Philippe de Villiers. Les Patriotes de Florian Philippot, l’UPR de François Asselineau.
        4. Les néoréactionnaires
        Collectif réactionnaire soutenu par la droite catholique, la Manif pour Tous (LMPT) a organisé en 2012-2013 des manifestations massives contre le projet de loi sur le mariage homosexuel.
        5. Les catholiques traditionnalistes
        Avec comme mot d’ordre « Dieu, Famille, Patrie », Civitas en est la principale organisation d’agitation politique.
        6. Les nostalgiques du FN à Papa
        Fondé en 2009 par Carl Lang, ancien n°2 du FN, le Parti de la France
        7. Les groupuscules radicaux
        8. Les skinheads d’extrême droite
        9. L’extrême droite sur internet

        DEUXIEME PARTIE : POSITION NON CAMPISTE

        IV - La critique et le combat contre l’extrême-droite
        Le FN et d’autres groupes d’extrême-droites de type identitaire ou laîcard (RL) ou fasciste historique ou pro-nazi ou certaines personnalités allant de Zemmour à Dieudonné en passant par Soral sont combattus de plusieurs chefs d’accusations qui vont de soutien à la classe dominante nationale sous couvert de patriotisme (mais ils ne sont pas les seuls sur le créneau car d’autres le font au nom de la démocratie-souveraineté) à un patriotisme de repli communautariste.
        Ce patriotisme est volontiers xénophobe et cette xénophobie est sélective car les migrants du sud (des pays du Maghreb, d’Afrique noire et des pays dit ACP) et les Roms sont plus visés. Or il y a des liens de solidarité à promouvoir avec les peuples-classe des pays ACP.
        Ce patriotisme est aussi raciste et ce racisme va aussi bien contre les juifs que contre les musulmans, ces derniers sont tous vus sous l’angle amalgamant de l’islamiste ou de l’intégrisme musulman sexoséparatiste et sexyphobique. Du coup les musulmans laïques et progressistes se trouvent coincés entre deux haines, celles de l’extrême-droite et celle des intégristes religieux.
        Musulmans laïques progressistes, coincés entre deux haines. C Delarue
        http://amitie-entre-les-peuples.org/Musulmans-laiques-progressistes-coinces-entre-deux-haines-C-Delarue
        V - La critique et le combat contre les intégristes religieux
        Les intégrismes religieux des trois grands monothéismes et de leurs différents courants historiques sont aussi à combattre pour leur intransigeantisme. Ce nom fut donné d’abord au catholiques les plus réactionnaires et autoritaires en matière de moeurs. Les intégristes juifs haredim et musulman ne sont pas à oublier dans cette critique. D’autant moins qu’ils sont agissants.
        XXX
        INTEGRISME : Contre tous les contre-mouvements réactionnaires religieux. 
        Un contre-mouvement est par définition réactionnaire. La « droitisation du monde » (Cusset) ou la « pente régressive » (Geiselberger, 2017) ou plus fortement la « dé-civilisation du monde » (Nachtwey, 2017) voire, au plus haut niveau, son « ensauvagement » (cf montée du terrorisme et du militarisme - Delpech) se remarque aussi au sein des religions. On ne saurait faire l’impasse sur ce phénomène de violence franche ou non, publique ou privée, à plusieurs niveaux (pas que les terroristes).
        Un intégriste religieux est par définition (1) régressif et réactionnaire. Ce qui est réactionnaire est définit par divers rejets des conquêtes des mouvements progressistes. Les progressistes se mobilisent pour la pluri-émancipation(s) : contre le « classisme » (domination de classe), contre le sexisme, contre le racisme mais aussi contre les intégrismes religieux.
        11 POINTS pour aider à un combat contre les croyants réactionnaires.
        1 - ANTIRACISME UNIVERSALISTE et RELIGION : Il y a eu et il y a encore trop d’ exclusions et d’autres maux particulièrement graves contre des juifs comme il y a des exclusions et des maux particulièrement graves contre des musulmans. Les chrétiens de divers courants peuvent subir eux aussi diverses persécutions du fait de la religion. Il convient d’adopter une position universaliste d’opposition aux persécutions. Comme on doit et on devrait le faire quand des athées sont persécutés, ce qui arrive dans nombres de pays musulmans.
        2 - INTEGRISMES RELIGIEUX NEFASTES : Mais il existe des intégrismes religieux dans quasiment toute religion importante. Les intégristes catholiques furent les premiers à être nommés tels pour leur « intransigeantisme » doctrinal et comportemental en matière de moeurs.
        3 - Il existe des JUIFS HAREDIM - intégrisme religieux spécifique - à combattre. Ils sont minoritaires.
        4 - Il existe aussi des MUSULMANS et MUSULMANES INTEGRISTES à combattre. Il y en a de plus en plus qui sévissent dans les quartiers populaires. Ils imposent le voilage des femmes. Cf les « campagnes d’hidjabisation » en Algérie et ailleurs. Y compris des très jeunes filles. Deux ans à peine parfois. Il faudrait l’interdire.
        5 - Evitons deux procédés néfastes : l’essentialisation et l’amalgame.
        6 - Evitons aussi la mise en communauté forcée des croyants que ce soit pour les protéger (complaisance silencieuse par amalgame) ou pour les accuser. Ils sont divers. Même les intégrismes religieux sont divers.
        7 - Adoptons une position générale : contre les intégristes religieux de toute religion, pas contre les autres croyants.
        8 - Combattons le sexoséparatisme des intégristes religieux qui veulent un hyperpatriarcat avec les femmes au foyer avec les enfants.
        9 - Combattons la sexyphopbie des intégristes religieux qui ne supportent pas de voir un élément féminin (peau ou forme ou objet ou vêtement). Il n’y a alors pas que la question de devoir se couvrir les cheveux en ce cas.
        10 - Refusons l’athéophobie et l’homophobie ainsi que le refus de la laïcité chez les intégristes religieux .
        11 - En fin refusons le séparatisme raciste qui voudrait séparer selon l’apparence. Il ne faut pas mélanger le besoin ponctuel d’être ensemble chez les femmes et vouloir réunir selon la couleur de peau.
        Ces phénomènes sociaux viennent s’inscrire dans un contre-mouvement plus large porteur de diverses crispations identitaires et communautaires tant celles dominantes sous forme de nationalisme xénophobe ou d’hystérie sécuritaire que celles plus en lien avec des groupes sociaux dominés (au plan économico-social ou au plan géopolitique), groupes qui déploient tous les conservatismes, d’origine religieuse ou non. En face on trouve divers mouvements progressistes et de pluri-émancipations.

        Christian DELARUE

        1) INTEGRISME RELIGIEUX en quelques lignes
        ou sur
        Altermondialisme et antiracisme vs islamisme radical et intégrismes religieux . Christian Delarue (in URGENCE ANTIRACISTE - Pour une démocratie inclusive).
        http://amitie-entre-les-peuples.org/Altermondialisme-et-antiracisme-vs-islamisme-radical-et-integrismes-religieux
        ou version antérieure
        URGENCE ANTIRACISTE : Que faire des intégrismes religieux ? C Delarue - Amitié entre les peuples
        Addendum : 
        Puisque nous sommes le 11 mai
        Loi RESEDA, 20 ans après, un archaïsme fatal perdure.
        La loi RESEDA dite loi Chevènement date du 11 mai 1998, un anniversaire qui est à placer - non comme celui d’ATTAC France qui va fêter ses 20 ans prochainement - sous le signe d’un « archaïsme fatal » (cf livre de 99 sur les « Sans-papiers » à la Découverte).
        Pourquoi ? Eh bien parce que cette loi de national-républicanisme n’a pas été un progrès (d’après plusieurs organisations ) par rapport aux lois Pasqua-Debré et qu’elle n’a pas amélioré la condition de réception et de vie des migrants par rapport aux lois antérieures.

        Les lois suivantes n’ont pas fait mieux. Il y a bien pour ce pays un « archaïsme fatal » sur ce champ. Si l’ouverture au monde fait parti du « roman national » c’est alors plus pour les choses (marchandes) que les humains (défavorisés ou violentés).

        FETE A MACRON le 5 mai : Quid du lien avec les quartiers populaires ?

        FETE A MACRON le 5 mai : Quid du lien avec les quartiers populaires ?
        D’aucuns ont pu observer ce lendemain du 5 mai 2018 (grande fête à Macron) que les habitants des quartiers populaires étaient relativement absents de cette grande manifestation. Difficile à dire. Est-ce que cela se repère aisément un habitant des quartiers populaires ? Faut-il beaucoup de Noirs et d’ Arabes ? De quel type (car ils sont extrêmement divers) ? Faut-il un grand nombre de femmes voilées ? Oups ! Sans doute pour partie mais pas absolument. Admettons néanmoins que les « quartiers populaires » soient restés relativement hors de la manifestation. Bien que l’on puisse faire erreur, cela pose la question des liens entre espaces territoriaux et sociaux.
        I - Les « quartiers populaires » ne concernent pas que les familles immigrées ou issues de l’immigration.
        Les quartiers populaires sont divers : multicolores (blancs et non blancs) et multi-ethniques (soit avec une diversité culturelle et d’origine). Il ne faut donc ni accepter la racialisation externe (venant du FN ou de la droite), ni celle interne, en réaction. C’est Michel Kokoref qui exprimait cette tendance ainsi : « Tout se passe comme si la racialisation « par le haut » s’inversait dans un processus d’ethnicisation « par le bas ». Cependant, on ne saurait pour autant « ethniciser les rapports sociaux » dans les « quartiers de relégation » comme le disait jadis Jean-Marie DELARUE. Il s’y pose certes le problème des discriminations cumulées sans doute plus fortement qu’ailleurs.
        nb : Mes connaissance sur ce sujet sont certes anciennes mais s’y ajoute les propositions récentes de M Borloo (1). Comme militant antiraciste et engagé jadis sur cette question spatiale, sociale et culturelle (je travaillais alors aux HLM ), je me suis très longtemps appuyé sur cette question sur l’ouvrage désormais ancien - 1991 - de Jean-Marie DELARUE « Banlieues en difficultés : la relégation » ( 1) . J’y ai ajouté plus tard Michel Kokoreff (invité à Rennes par Michèle Fougeron présidente du MRAP 35) sur la subjectivité active et les liens sociaux dans ces QP. On a tendance - moi aussi parfois - à oublier cet aspect.
        II - Classisme au plan territorial et social.
        Les QP concentrent les phénomènes d’exclusion et ceux du mal-vivre des grands ensembles. Deux aspects donc. Retour ligne manuel
        - Les quartiers évoquent au plan SPATIAL un milieu urbain assez dégradé et des logements peu spacieux (HLM) à franchement insalubres fort différents des lotissements des classes plus aisées (sans parler de l’habitat du 1% d’en-haut). Retour ligne manuel
        - Au plan SOCIO-ECONOMIQUE la population des QP concerne les classes sociales modestes et pauvres soit les plus dominées au plan économique et social (2), qu’ils s’agissent des nationaux ou de simples résidents, d’ athées ou de croyants, de métropolitains ou de « domiens » (issus des DOM-TOM) ou de migrants ACP, etc.
        Que ce soit en termes d’espace territorial ou en termes de populations subissant plus fortement le chômage (à deux chiffres ici), c’est à eux que le FN et le MEDEF pensent à propos d’« assistanat ». Il y a une alliance objective entre l’extrême-droite et une fraction du patronat pour limiter les investissements et les aides dans les quartiers délaissés de la République.
        III - République, services publics et quartiers populaires
        La République, l’intérêt général et le bien commun valent pour tous et toutes au plan des territoires comme au plan humain donc des différentes couches ou classes sociales. Il en va de notre modèle social que de faire un tel effort.
        Cet effort proprement politique - autonomie du politique - suppose de combattre le « développement inégal et combiné du capitalisme » ou pour le dire plus simplement le « mal développement » tant au plan territorial que social. C’est sur ce plan que l’implantation diffuse des services publics prend toute son importance. Or il se trouve que la démarche actuelle est à l’inverse en réduction du maillage territorial. Cela se voit dans plusieurs secteurs.
        IV - Sexisme et racisme
        On trouve, en plus de la forte domination économique et sociale et du mal-habitat, un grand nombre de victimes du sexisme et du racisme, victimes que l’on retrouve certes aussi au sein des « classes moyennes » (je n’aime guère cette expression mais la stratification socio-économique existe véritablement du fait du rapport social de solvabilité face aux marchés, surtout quand les services publics sont rabougris) et même au-dessus encore (au sein des classes dominantes). Ces deux formes d’oppression sont endogènes et exogènes ce qui signifie qu’elles sont intra-espace communautaire et extra-espace communautaire. Il y a cumul.
        S’agissant du racisme, - qui est mon propos - l’accent est souvent mis par les acteurs (de mobilisation intra-espace communautaire) contre le « racisme d’Etat » (interpellation policière au faciès) et le silence est souvent fait contre les intégrismes religieux, notamment celui musulman.
        Il importe de défendre ici un antiracisme universaliste, sans campisme, sans populisme, sans communautarisme, c’est à dire sans amalgame ni essentialisme. Ce qui suppose dans le contexte actuel de combattre tout autant l’antisémitisme que l’islamophobie. Le tout sans accepter les intégrismes religieux.
        V - Quels liens de solidarité ? 
        Marcher ensemble ou marcher séparément ?
        Les « quartiers populaires » interviennent publiquement via divers organes de représentation avec lesquels nous pouvons être partiellement en désaccord. Soit nous arrivons - c’est fonction des discours tenus, des compromis possibles - à marcher ensemble soit nous marchons séparément contre un ennemi commun : le capitalisme financier par exemple avec ses déclinaisons variables qui frappent différemment les fractions du peuple-classe multicolore.
        Christian DELARUE
        1) Plan Borloo pour les quartiers : le décryptage du Bondy Blog - Bondy Blog
        Thomas Kirszbaum : « On a atteint un point critique dans la désolidarisation vis-à-vis des quartiers » - Bondy Blog
        XXX
        « La force des quartiers populaires : de l’indifférence à l’engagement » - Christian DELARUE - BELLACIAORetour ligne automatiqueRetour ligne automatique
        http://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=48866
        Plan du livre « Banlieues en difficultés : la relégation » de Jean-Marie DELARUE -Ed Syros Ten 1991
        1- Des habitants tenus en lisièreRetour ligne automatiqueRetour ligne automatique
        2 - Les politiques publiques et les quartiersRetour ligne automatiqueRetour ligne automatique
        3 - Quelle stratégie ? Citoyenneté plus trilogie du 4.Retour ligne automatiqueRetour ligne automatique
        4 - L’urbain, le social, l’économique.Retour ligne automatiqueRetour ligne automatique
        5 - Cultiver la ressemblance, cultiver la différence.Retour ligne automatiqueRetour ligne automatique
        6 - Jalons pour la mise en oeuvreRetour ligne automatiqueRetour ligne automatique
        7 - Les réalisateurs
        2) On trouve aussi des pauvres et des couches sociales modestes en habitat peu confortable en milieu rural. N’oublions pas au passage les agriculteurs pauvres . Il n’y a pas que les gros agriculteurs défendus par la FNSEA .