Diversité altermondialiste

Diversité altermondialiste
multicolore et multitextile

jeudi 28 décembre 2017

Le string, l’hypotextile et le sexy face à la sexyphobie réactionnaire

Le string, l’hypotextile et le sexy face à la sexyphobie réactionnaire

Préalable : Préalable : Sexyphobie réactionnaire c’est largement un pléonasme (comme exhibitionnisme ostensible) mais son usage vaut comme renforcement du sens négatif . On peut penser à la rigueur à une sexyphobie progressiste contre de l’imposition de vêtement très sexy aux gamines de 5 à 12 ans pour les exhiber dans les concours, mais le terme semble inadéquat, impropre. A ce sujet, notons que les intégristes religieux instrumentalisent les gamines en les voilant pour les accoutumer. Cela devrait être interdit.
La séduction et la sexualisation du corps ne devrait être possible qu’à l’âge des rencontres adultes ou presqu’adultes, vers 15 ans. Elle suppose un minimum d’éducation pour s’exercer sans dérive. En tout état de cause il s’agit d’éduquer les jeunes adolescents au « double regard ». Cette éducation suppose une orientation de vie entre çà débridé et surmoi sévère.
Le titre initial d’un texte déjà publié mais en moins développé sur altermd est :
Le string, « un vêtement comme un autre » (comme le burkini) ?
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homme-string@ch-delarue
La question s’est posée ainsi dans le contexte de l’été 2016 : Le string est-il comme le burkini selon Edwy Plenel « un vêtement comme un autre » ? (voir Mediapart 2016)
Le string est plutôt porté par des femmes mais aussi par des hommes (dont moi ci-dessus quand çà me plaît et quand j’en ai le droit). C’est donc du mixte - entendez pour les hommes et les femmes - et c’est donc bien « un vêtement comme les autres » sous cet angle, même si c’est le « vêtement du diable » pour les intégristes religieux et toutes les personnes ayant un « surmoi » sévère, prête à condamner d’emblée ce genre de vêtement trop hypotextile (chair humaine apparente) ou trop sexy (joli - beau - attirant) selon le contexte et les regards. C’est un vêtement comme les autres même s’il se porte rarement seul, sans rien d’autre au-dessus, en extérieur.
STRING ET SEINS
Le problème du string n’est pas tant qu’il laisse voir les fesses - rien de catastrophique ici - c’est qu’il laisse voir les seins des femmes. Et là évidemment, il y a refus autant chez beaucoup femmes que chez beaucoup hommes. Les seins ne sont pourtant pas les organes sexuels (masculins et féminins) qui sont ordinairement cachés dans toutes les civilisations (caractères sexuels primaires dit-on) sauf chez les nudistes (en zone réservées).
Les seins (des femmes) sont jugés trop attractifs sexuellement. Pas tous sans doute mais il suffit que certains le soient pour qu’il y ait danger. Ce sexy trop fort est jugé dangereux pour la société (ce qui ne signifie pas immoral en soi - intégrisme religieux). Pas dangereux à cause du soleil (il y a des crèmes) mais à cause de l’incapacité dominante de trop d’hommes à bien se tenir, c’est à dire regarder sans insister et se taire . Malgré un mouvement de forte relativisation de cet aspect dangereux dans les années 68 - 90, grâce aux seins nus sur les plages, la banalisation ne s’est pas diffusée dans toute la société. Il reste un secteur peu ouvert, crispé et méfiant, voire agressif, tant chez les femmes que chez les hommes .
Pire avec la montée du voile islamique un contre-mouvement plus nettement régressif de forte pudibonderie s’est avancé. Je dis régressif ou réactionnaire car il porte de l’intolérance générale à l’hypotextile et à tout ce qui peut être séduisant ou sexy, un peu ou beaucoup. De nos jours, même un décolleté ou une mini-jupe sera l’objet de critiques pour des intégristes religieux. Ce contre-mouvement porte en lui une police des moeurs qui vise plus le corps d’autrui que l’éducation de sa propre perception. Il est profondément réactionnaire.
SEXYPHOBIE D’ETAT
Néanmoins, en été sur les plages le string seins nus est possible en France et dans la plupart des pays non contaminés par l’autoritarisme de moeurs contre l’hypotextile ! Mais cela ne va guère plus loin que la plage car il existe une sexyphobie d’Etat (en plus d’une sexyphobie venue de certains secteurs de la population).
Il devrait être possible de prendre un verre en string seulement à la terrasse d’un café de l’autre côté du boulevard de mer sans être en infraction !
BURKINI - VOILE - TALONS
Revenons au burkini. Il n’est pas plus un vêtement ordinaire que le voile de la musulmane car ces vêtements religieux ostensibles - net exhibitionnisme de sa religion en pays sécularisé - ne sont portés que par des femmes. Comme les talons hauts disent certains mais je me souviens d’avoir porté des chaussures compensés à talons moyennement hauts dans les années 72-78. Ce n’était pas des talons aiguilles ni des talons de 14 cas mais de gros talons. Moins joli mais passons ! Et cela ne faisait pas problème ni pour mon dos ni pour la société.
Aujourd’hui les talons hauts sont portés par des femmes comme bon leur semble - regardez Cécile Duflot avec ses hauts talons de 14 cms et sa robe à fleurs bleues en Assemblée Nationale en 2012 - et il est très rare que cela soit un port obligatoire sous peine de perte d’emploi. Bien souvent, il n’en va pas de même du voile qui est porté constamment, chaque jour qui passe du matin au soir et de 5 à 75 ans. Il est prescrit de plus en plus tôt. Souvent avec une jupe ultra-longue ! Ou avec un pantalon mais alors avec une tunique cache-cul. Là est l’aliénation. Pas dans le fait de porter un voile mais de le porter constamment par soumission hiérocratique.
SEXYPHOBIE DES INTEGRISTES RELIGIEUX
De plus de part le monde, l’hypertextile est très fortement prescrit par les intégristes religieux musulmans et juifs haredim. Ces intégristes religieux sont sexoséparatistes et gravement sexyphobiques. Ils portent une haine incoercible contre le corps féminin, sa chair, ses formes, ses vêtements ! Ce mécanisme d’oppression sexiste vient d’une interprétation réactionnaire du Coran assez massivement diffusée. Mais tous les musulmans ne l’adoptent pas. Ils s’y soumettent plus ou moins facilement.
LUTTES TEXTILES
Il importe de lutter pour la liberté textile, tant l’hypertextile que l’hypotextile mais dans un cadre qui permet vraiment le port de l’hypotextile sans insulte ni agression. On en est loin.
Par ailleurs, il est normal que ce principe de liberté textile connaisse des interdictions légales. La loi française de mars 2004 contre les signes religieux ostensible à l’école permet d’enlever en milieu scolaire ce voile comme kappa et grosses croix. Les accompagnatrices scolaires bénévoles devraient être soumises aux même règles de neutralité.
Dans l’entreprise le port d’un signe religieux ostensible peut gêner en proximal tout comme un badge syndical ou un badge politique. La religion n’est pas neutre. Cela vaut en réception des clients.
Quand la religion porte une conception hyper-pudibonde et hypertextile pour les femmes il y a danger ! Luttons contre l’hypertextilisation du monde ! Et l’islamisation se résume beaucoup à l’hypertextilisation du monde . Il y a aussi la nourriture halal mais cela se raccroche au débat sur la condition animale.
Hypertextilisation de la moitié du monde : nous refusons ce contre-mouvement qui mène vers un hyperpatriarcat en lien avec le sexoséparatisme.
Christian DELARUE

dimanche 24 décembre 2017

Un doigt ce n'est pas un doigt d'honneur.

Un doigt ce n'est pas un doigt d'honneur.
La liberté textile n’est pas une insulte.

De même, une personne habillée en string sur plage ou dans son jardin
ce n’est pas une personne qui montre de façon sciemment insultante
ses fesses à quiconque
et en l’espèce à la Gendarmerie - la personne ne portait d’ailleurs pas de string - 
et ce de façon répétée (avec doigt d'honneur à l'appui), 
d'ou arrestation et jugement. 
Rien d’étonnant ! 
Mais pas d’amalgame avec les autres personnes citées en string.

Tout çà pour faire passer la seule validation du voile !
Mais la liberté textile n’est pas une insulte
même si elle peut gêner (importance su savoir vivre ici).
Elle est une expression de conscience.
On peut vouloir cacher ou montrer librement son corps en respectant certaines limites.
Cette expression de conscience, rapportée au corps et aux vêtements
peut et doit être limitée tant sur le volet hypertextile qu’hypotextile.
J’insiste pour dire : sur les deux extrêmes du spectre textile.
Souplement.
Sans poser de condition(s) de l’un par rapport à l’autre.


Christian DELARUE


http://krismondial.blogg.org/un-doigt-ce-n-est-pas-un-doigt-d-honneur-a135256462

jeudi 21 décembre 2017

Sexyphobie contre une statue féminine à Sétif.

Haine viscérale du féminin
Sexyphobie contre une statue féminine à Sétif.
La Fontaine de Ain El Fouara, monument emblématique de la ville de Sétif, a été vandalisée ce lundi 18 décembre 2017. Un individu a détérioré avec un marteau et un burin la partie du visage et de la poitrine de la statue.

jeudi 14 décembre 2017

EROS en hypotextile, THANATOS en hypertextile, morbide mortifère

EROS en hypotextile, THANATOS en hypertextile, morbide mortifère


EROS c’est la pulsion de vie, le vivant et la chaleur, et c’est le souffle vital du mouvement qui anime la personne pour aller de l' avant et THANATOS c’est la pulsion de mort, le froid, le laid, le mécanique, le figé. C’est là plus du Fromm que du Freud. 


Fromm tend parfois à essentialiser en voyant les femmes aimer les fleurs et la vie quand les hommes aiment les voitures, le froid, le fer, la mécanique. Mais passons...

Certaines femmes (pas toutes) sous hypertextile, celles en noir ou celles en marron, couleur fécale ou couleur de mort, participent de l’enlaidissement du monde. C’est plus les aspects très couvrant et informe qui déshumanisent ces femmes qui importe surtout de remarquer. Cela manifeste une puissante haine du féminin et cette mise sous voile (avec tunique cache-fesse si pantalon) est voulue surtout (à ce niveau) par les intégrismes religieux sexoséparatistes et sexyphobiques. C’est une horreur.

Les jolies femmes en jupe et talons hauts se distinguent certes des hommes par leur tenue mais est-ce pour avilir d’emblée le monde sous le signe exclusivement négatif du sexisme ou d'un érotisme nuisible? La thèse du « double regard » du côté des hommes (qui consiste à voir la femme particulière - voilée ou sexy - et en même temps la personne humaine dans sa dignité) interdit la systèmaticité d’une telle assertion par trop unilatérale. Certes ce versant négatif de l'hypotextile peut exister mais on ne saurait en rester là . Car il y a lieu de dire aussi qu’elles peuvent magnifier le monde, qu'embellissent le monde, qu’elles l'enchantent. Mais l'esprit intégriste religieux ou celui haineux des femmes jugées féminines (chez les athées) ne le supporte pas. Ils n'admirent pas, ils haïssent. 

Car les hommes (et les femmes aussi) peuvent avoir deux attitudes : être charmés voire subjugués ce qui est reconnaitre leur beauté ou au contraire dégrader et avilir et se muer en prédateur sexuel pour imposer leur virilité sans attendre le moindre consentement.

Christian Delarue

mercredi 13 décembre 2017

Quatre formes de patriarcat en perspective historique

Quatre formes de patriarcat en perspective historique synthétique
Replacer le patriarcat dans l'histoire pour déterminer ses différentes formes repérables
Il ne s'agit pas de simplement poser un CLASSEMENT en 4 NOMS à retenir (bien que çà aide) sans mise en perspective historique
1 - Il y a le capitalo-patriarcat fondé sur le consumérisme (dit parfois néo-patriarcat subdivisé en forme soft ou hard selon le secteur ou d'autres critères) qui marchandise tout (le "hard" : prostitution, porno hard, )
2 - Il y le patriarcat archaïque multiséculaire  de soumission franche et "naturalisée" des femmes aux hommes, celui historiquement subit par les femmes pendant des siècles sur presque tous les continents jusqu'à la reconnaissance vers les 3/4 du XX ème siècle de droits égaux (divorce, avoir ou non une relation sexuelle, voter, ivg, etc) (brèche en 1789 puis retour du noir XIX ème et début XX ème siècle)
3 - Il a donc le patriarcat restreint (ou limité) qui est celui qui perdure après les conquêtes féministes indéniables dans certains pays - avec l'égalité des droits et la reconnaissance de libertés aux femmes - et qui font toutes la différence avec avant . Mais le patriarcat subsiste plus ou moins fortement avec d'une part  le capitalo-patriarcat mais aussi avec des éléments de patriarcat archaïque maintenu (avec notamment la culture du viol).
4 - Il y a l'hyperpatriarcat qui est le refus des conquêtes féministes contenues dans le "patriarcat limité" (cf 3) et volonté explicite ou cachée de renvoyer les femmes au foyer pour garder les enfants et de mettre ces femmes sous hypertextile de l'enfance (dès 4 ans) à la vieillesse ! Les intégrismes religieux musulmans et juifs haredim sont à la pointe de ce contre-mouvement réactionnaire mondialisé 

Christian DELARUE

vendredi 8 décembre 2017

INTERDIRE HYPERTEXTILE ET SEXYMANIA AUX FILLETTES



En guise d’introduction :
MOEURS et EQUILIBRATION : Entre sublimation répressive (surmoi trop sevère ) et désublimation répressive (çà trop débridé) - C Delarue
De la démoralisation du monde à sa surmoralisation autoritaire. | Le Club de Mediapart
Un feminisme contre un « çà » ET un feminisme contre un « surmoi »
Projet : La théorie est ici qu’une trame à développer 
Débattre des limites dans la société : protéger les mineurs , laisser libre les adultes (avec des exceptions légales)
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I ) THEORIE 
A) Prendre en compte deux types d’excès au sein de la société :
a) du coté du « çà » avec le capitalo-patriarcat : instrumentalisation marchande de la pulsion sous forme de sexymania imposée aux gamines
b) du côté du « surmoi » avec les intégrismes religieux du patriarcat archaïque. Retour ligne manuel
- Sexoséparatisme comme forme de sexisme Retour ligne manuel
- Sexyphobie pathologique des intégristes
- Culpabilisation des femmes et autoritarisme sexyphobique qui frappe les jeunes et les moins jeunes
B) Prendre en compte les âges :
a) Séparer jeunesse, adolescence et âge adulte :
- société de protection des jeunes
- société de liberté dans l’égalité pour les adultes
b) Prendre l’avis
- de psychologues experts (expérience des processus de maturité)
- des juges (expérience de l’écoute des individus)
- des associations féministes (expérience de l’écoute des victimes)
xx
II) DOUBLE PRATIQUE  :
A) Justifier des normes pratiques qui posent des interdits
a) contre l’hyperpatriarcat sexoséparatiste des intégristes religieux (musulmans surtout mais juifs haredim aussi) et
b) contre le capitalo-patriarcat qui voudrait induire le jeu du désir sexuel chez les fillettes.
B)  Double interdiction bien reliée pour les filles de 4 à 14 ans.
- du voile et de l’hypertextile (jupe ras-du-bitume)
- des talons hauts et autres artifices féminins ou pratiques d’expositionsRetour ligne automatique
A débattre.
Addendum : Y ajouter l’impossibilité de consentir à un rapport sexuel avant 13 ou 14 ans (selon débat entre féministes et certains juges )


Christian DELARUE

lundi 4 décembre 2017

String seins nus : sexyphobie française, tolérance aux Etats-Unis

String seins nus : sexyphobie française, tolérance aux Etats-Unis
La nudité, c’est comme la cigarette on n’est pas obligé de la mettre sous le nez des autres" disent certains. C’est même interdit ! Certains disent pareillement du voile hypextextile, qu’il soit porté ou non du fait d’une religion. Il en va donc, pour certains et certaines, du string seins nu comme du voile avec jupe très longue : une gêne.
Les extrêmes textiles - hypotextile et hypertextile - suscite gêne ou réprobation et pas forcément pour les deux modalités car parfois la gêne ou le refus porte sur l’un et pas l’autre. Peux-t-on développer une éducation pour mieux accepter l’un et l’autre si possible sans privilège à l’un contre l’autre ?

I - La tendance mondiale à l'intolérance hypotextile.

Là après ce type d'introduction, fondée sur une mise à plat distanciée de la question textile, il faut se recentrer sur le mouvement réel du monde sur les contradictions réelles. La tendance est bien à l'intolérance hypotextile dans le monde et cette intolérance porte contre les femmes sans voile mais aussi contre les femmes simplement en jupe au-dessus du genoux. Les agressions viennent des hommes mais aussi des femmes qui peuvent être aussi d'une grande intolérance.

Je suis en contact avec mon fils qui circule en Asie depuis plus de deux ans maintenant et qui m'informe régulièrement du maintien de cette culture patriarcale - souvent reliée à la religion musulmane - qui entrave la liberté de se vêtir librement du fait de la rigidité mentale des hommes et des femmes. Les références religieuses y viennent trop souvent justifier et durcir des attitudes qui pourraient être plus souples, plus tolérantes.

A la racine de la question on trouve la chair et et les formes féminines comme trop attirantes sexuellement et ces hommes refusent d'en faire leur problème. Si un bijoutier expose de beaux bijoux : doit-on s'étonner qu'il ne se fasse pas cambrioler tous les jours ? En fait, la religion - l'islam souvent - vient justifier une mauvaise éducation alors qu'on pourrait penser le contraire. On pourrait penser que l'éducation viennent dire qu'une attraction sexuelle est à la fois naturelle et culturelle et que la règle des humains civilisées est de se retenir, de voir certes le corps féminin et de ressentir une émotion mais de lui donner un nom qui ne soit ni violence ni passage à l'acte. En fait, l'humanité a encore beaucoup à faire pour entretenir des rapports humains courtois et non agressifs.

II - Les pays les plus libres sont soumis à la montée de l'intolérance hypotextile
En France, à la différence des Etats-Unis, on protège assez largement l’hypertextile (au nom de la protection de la religion : islamophobie ) mais on ne protège pas son opposé l’hypotextile en criant sexyphobie. A quand une religion du string seulement ? Il y aurait alors respect de la conscience croyante et de son expression au nom de l’article 18 de la DDHC.
- CONQUETES NORD-AMERICAINES
Aux Etats-Unis, en 1986, la police de Rochester, dans l’Etat de New York, verbalise sept femmes pique-niquant les seins à l’air. Deux d’entre elles contestent leur condamnation. Et six ans plus tard, la plus haute juridiction de l’Etat de New York finit par leur donner gain de cause ! Dans cette décision, rendue en 1992, les magistrats annulent en effet la loi interdisant aux femmes d’enlever le haut en public, au motif que celle-ci constitue une inégalité par rapport aux hommes qui, eux, peuvent exhiber leur torse en toute légalité.
- SEXYPHOBIE FRANCAISE
En France, l’article 222-32 du code pénal punit d’un an d’emprisonnement et 1.200 euros d’amende le fait de se montrer nu en public. On comprend qu’il s’agit surtout de cacher les caractères sexuels primaires, autrement dit les organes sexuels reproducteurs, mais pas les fesses ni les seins . Aller en piscine - comme les Tumultueuses (1) -ou prendre un café en terrasse en string seins nus ne serait donc, théoriquement, pas une infraction. C’est sans compter avec les nombreuses municipalités qui ont pris des arrêtés, parfois contestés, interdisant localement cette pratique. Quelle punition pour des seins à l’air ? Est-ce aussi pénalisé qu’un sexe découvert ?
- DISCUSSION : Quel est l’argument de l’interdiction du seins nus ? 
Les seins, surtout ceux d’un certain volume, seraient historiquement attirants. Explication darwinienne dit-on. Admettons mais est-ce un argument suffisant pour interdire quasiment partout le string seins nus à l’heure ou l’hypertextile est montant ? Ne peut-on pas autoriser plus d’espace libéré ?
Certains ajoutent encore que « tout ce qui marche sur la différenciation sexuelle est considéré comme sexuel » (2). Et alors ? Doit-on cacher ce qui est différence sexuelle ? Faudrait alors cacher beaucoup de choses : 
1 - Cacher des traits naturels jugés féminins (visage féminin, voix féminine, etc ) ou 
2 - Cacher des vêtements jugés sexy de nos jours (mini-jupe, chaussures à talons hauts, décolleté, etc) et 
3 - Cacher ou interdire nombre de petits artifices d’agrément (bijoux, maquillage, belle chevelure, etc). 
On tomberait alors dans l’autoritarisme lourd et la pudibonderie imposée, tares sociales qui viendraient compléter la sexyphobie des intégristes religieux sexoséparatistes.
Il convient d'aménager des espaces pour un hypotextile qui ne gênerait pas autrui . Comme d'ailleurs, n'en déplaise à certains, il convient de ne pas donner toute la place à un hypertextile qui peut lui aussi gêner !

Christian DELARUE

1) L’association féministe « Les Tumultueuses » a plusieurs fois brisé l’interdit imposé dans des piscines, provoquant l’intervention de la police.
2) Lire « Seins nus dans la rue, un droit de la femme ? » dont je me suis inspiré pour cet article.
.lire aussi
Sexyphobie d’Etat : interdiction discriminatoire d’une salariée en string seins nus

dimanche 3 décembre 2017

Société inclusive et diversité textile contre société bridée

Question culturelle textile et multitextile

Société inclusive et diversité textile contre société bridée


On ne saurait parler de multiculturel notamment en matière textile (enjeu du vêtement ) sans voir ce que ce mot recouvre dans la société . Oser parler de multiculturel pour favoriser de fait l'hypertextile est un mensonge . Et c'est surtout inacceptable ! Avec pareil discours, certains vont s'étonner que l'on parle d'emprise culturelle ou d'islamisation par le voile ou d'autres critiques de ce type. Cessons l'hypocrisie.

Je pense avoir exprimé il y a deux ans en 2015 un texte (ci-dessous) plus proche de la vérité sur le réel et sur une possible ouverture émancipatrice.

XX

Sur la question textile j’ai surtout mobilisé, à ce jour (texte publié en 2015), les arguments de l’égalité et de la réciprocité (si on a l’hypertextile alors on doit avoir l’hypotextile) et ce en lien avec la liberté (pas d'hypertextile imposé par sexyphobie ). Là je vais compléter le propos avec les idées d’inclusivité et de diversité.
Une société inclusive et de réelle diversité textile donc multiculturelle autorise légalement quasiment tout le spectre du textile, aussi bien les habits très couvrants que le quasi nudisme, soit le string seins nus (puisqu’il faut cacher les caractères sexuels primaires : son organe sexuel féminin ou masculin partout).
Or dans de nombreux pays le string seins nus n’est autorisé légalement que sur les plages et pas ailleurs, ce qui fait problème en terme d’inclusivité et de diversité. La question n’est pas que légale et théorique car il y a des moments et des lieux ou certains et certaines aimeraient avoir plus de liberté soit une libération d'une oppression patriarcale.
On ne saurait parler sérieusement d’inclusivité si c’est uniquement pour favoriser l’hypertextile et notamment - de nos jours (mais ce pourrait être pareillement d'autres consciences ) - les musulmanes voilées et en jupes ultra-longues. Car, en France, il n’y a que les femmes qui se cachent entièrement le visage qui sont sanctionnées (loi de 2011), ce qui signifie que toutes les autres femmes - musulmanes ou juives haredim souvent - ont le droit de se promener en hypertextile quasiment partout, sauf à l’école (loi de 2004) ou dans l’appareil d’Etat (laïcité). L’hypertextile est donc bien autorisé en France et dans de nombreux pays. On le voit même sur les gamines de 5 ans, ce qui est problématique !

Par contre, là où les intégrismes religieux, notamment musulmans et juifs haredim, sont largement actifs et dominants on est face à des sociétés avec des populations ultra-couvertes au plan vestimentaire, des sociétés très largement hypertextiles. En fait les femmes y subissent, de façon variable, le sexoséparatisme « hard » (réclusion à la maison) ou « soft » (hypertextile obligé) des intégristes. Et « cela fait culture » avec le temps mais c’est une culture lourde et oppressive ou de nombreux membres tentent de se libérer, d’échapper de la chape de plombs sexoséparatiste. Evidemment, le nudisme - une tare occidentale - y est interdit sur toute plage y compris celles à l’écart des autres et les femmes jugées trop peu vêtues - en string et plus - sont agressées de ce fait.

Quasiment partout, en France comme ailleurs, les femmes peuvent être agressées pour des motifs divers et variés et on nomme « harcèlement de rue » (soit des remarques désagréables ou et des injures sexistes adressées aux femmes dans la rue). Mais dans les sociétes sexoséparatistes et donc largement hypertextiles elles le sont tout particulièrement dès qu’elles sont sexy, en mini-jupe et avec des décolletés. Ce mode de vie n’est absolument pas tolérées sauf en de rares quartiers touristiques. Il y a là une forte dictature sexiste et hyper-patriarcale qui déploie sa violence contre les femmes.
C

hristian DELARUE

La notion de "réciprocité multiculturelle textile" est explicitée sur Mediapart
Fabrice Flipo voit la « réciprocité multiculturelle textile » comme une utopie positive !

Il écrit dans l’Humanité :La nouvelle situation est celle d’un pluralisme de mots d’ordre et d’adversaires – le capitalisme, le productivisme, le patriarcat, le racisme etc. – s’accompagnant d’un pluralisme d’utopies positives : la société écologique (ou décroissance), la « réciprocité multiculturelle textile » (C. Delarue), etc.



La « réciprocité multiculturelle textile » comme une utopie positive !

La « réciprocité multiculturelle textile » comme une utopie positive !

Fabrice Flipo voit  la « réciprocité multiculturelle textile » comme une utopie positive !

Il écrit dans l’Humanité :La nouvelle situation est celle d’un pluralisme de mots d’ordre et d’adversaires – le capitalisme, le productivisme, le patriarcat, le racisme etc. – s’accompagnant d’un pluralisme d’utopies positives : la société écologique (ou décroissance), la « réciprocité multiculturelle textile » (C. Delarue), etc.


- Un renvoi s'impose au texte de base :

La notion de « reciprocité multiculturelle textile » | Le Club de Mediapart

Si hypertextile libre alors hypotextile aussi ! Réciprocité ! - Amitié entre les peuples
http://amitie-entre-les-peuples.org/Si-l-hypertextile-libre-alors-l-hypotextile-aussi-Reciprocite

- Le cadre général en serait :
"Cosmopolitisme d’en-bas : En défense d’une humanité-classe multicolore et multitextile" - C Delarue -

http://amitie-entre-les-peuples.org/Cosmopolitisme-d-en-bas-En-defense-d-une-humanite-classe-multicolore-et

- Au plan de la perspective ou de l'orientation :

MOEURS et EQUILIBRATION : Entre sublimation répressive (surmoi trop sevère ) et désublimation répressive (çà trop débridé) - C Delarue - Amitié entre les peuples

CONTRE LES SIGNES OSTENSIBLES (SO) DE RELIGION EN RECEPTION CLIENT DES ENTREPRISES PRIVEES - CONTRE LES SO DE RELIGION EN MILIEU CONTRAINT DURABLE ET PROXIMAL (au travail)


Christian DELARUE


lundi 27 novembre 2017

PSEUDO-ANTIRACISME : NON AU SEPARATISME RACISTE

PSEUDO-ANTIRACISME : NON AU SEPARATISME RACISTE
On répète désormais depuis l’affaire SUD 93 : « les blanc dehors (sauf les blanches voilées) et les non blancs dedans, c’est juste pour 30 minutes » Parfois avec des variantes : cf Mme Obono évoque sur Le Lab des stages non mixtes mais sans dire comment se fait l’exclusion.
Sur une base raciste, même 30 minutes c’est de trop !
Si le MRAP envisageait de soutenir çà je m’y opposerais frontalement pour que cette position reste minoritaire et que le trajet historique du MRAP soit respecté Le MRAP défend un antiracisme universaliste avec un profil historique spécifique par rapport à d’autres organisations françaises.
Le MRAP a été engagé jadis dans les combats non seulement contre le nazisme et l’antisémitisme puis contre le colonialisme, puis contre l’Apartheid en Afrique du sud puis en solidarité avec le peuple palestinien et désormais contre la xénophobie et la maltraitance des migrants ainsi que l’opposition aux contrôles policiers aux faciès partout ou ils sévissent, sans dire cependant qu’on avait par définition une Police raciste (alors qu’il y a bien des racistes dans la police ) ou un Etat raciste car la diffamation vaut aussi pour les personnes morales publiques (et des autorités administratives supérieures sont non seulement en droit mais en devoir d’agir si la qualification est avérée) .
La loi et les juges devraient interdire ce séparatisme raciste en France, même si des sociologues de type anglo-saxons ou influencés par lui ont le droit de conceptualiser ce que bon leur semble sur les pratiques sociales ! Les juristes et les juges voient autrement les choses.
Alors on dira « antiracisme moral » . Non le MRAP n’ignore pas qui sont massivement les victimes du racisme mais ce sont toujours des être humains de toute condition et de toute conscience (athée ou croyant) qui sont écoutés. Et on voit bien aussi que la complexité ne se coule pas dans un binarisme qui empêche de voir qu’un Noir peut haïr un Rom ou l’inverse et que ce n’est pas si rare . On peut voir aussi qu’une Blanche non voilée (musulmane ou non) peut être victime de violences d’un musulman intégriste. Et vu la présence des divers intégrismes religieux en France il convient de ne pas laisser dogmatiquement cela de côté.
Pas ailleurs, pas de comparaison entre genre et « race » ou « entre entre soi de paroles libérées » pour femmes et « entre-soi racial-raciste » car le passage ne doit pas se faire. Pas même dix minutes. On franchit là une ligne rouge !
Et l’extrême-droite se frotte les mains !
Christian DELARUE
Addendum : Les Blancs (juifs ou présumés tels) victimes d’antisémitisme vont-ils en atelier séparé, des ateliers non mixtes de l’antiracisme politique ? Pas que je sache !

dimanche 26 novembre 2017

UJFP, Stambul et l’intégrisme religieux.

UJFP, Stambul et l’intégrisme religieux.

J’ai connu Pierre STAMBUL, juif athée, au MRAP jadis lorsque j’étais membre du BE du CA du MRAP . Il était aussi a l’UJFP (pas moi) et à l'EE (syndicat enseignant). Il est devenu depuis co-président de l'UJFP. Il n’avait pas encore écrit son gros livre (1) sur le sionisme . 
C’est un camarade qui dispose (comme d’autres de la commission antisémitisme du MRAP) d’une forte culture sur les questions du sionisme, du colonialisme atroce et du racisme lourd en Israel - des barbaries innommables en Israel il faut le dire nettement . Ce sont des questions que posent de nombreux citoyens dans les réunions publiques, y compris des antiracistes. Il était en capacité de débattre tout à la fois sur la critique très ferme d’Israel et de s’opposer tout aussi fermement à l’antisémitisme. 
Concernant l’islamophobie il cherchait, comme moi à critiquer les intégrismes musulmans, à ne pas les épargner et à protéger les autres musulmans du racisme. Autant que je me souvienne il n’était pas, comme moi, opposé à la loi de mars 2004 contre les signes religieux ostensibles. 
Ce camarade antisioniste et antiraciste universaliste combattait toutes les formes de racisme mais il critiquait comme moi à cette époque les intégrismes religieux tant celui musulman que celui juif ou d’autres encore .
Or j’ai l’impression peut-être fausse qu’aujourd’hui, depuis quelques années l’UJFP a entrepris un cours idéologique et pratique de silence et d’’impasse sur les intégrismes religieux. 
Même réponse qu'à Edwy PLENEL et à son livre bien lu pour sa critique des "intégristes laïcistes" (dont je suis ) mais pas des intégristes religieux sexoséparatistes : Pour certains musulmans et pour certains juifs ! Pas tous ! Faire barrage au sexoséparatisme !
Christian DELARUE
Israël/Palestine : Du refus d'être complice à l'engagement - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=9zsdJBNlJDk
C’est quoi le sionisme ? par Pierre Stambul de l'UJFP - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=r9kK9Xi_BV0

dimanche 19 novembre 2017

CONTRE LES SIGNES OSTENSIBLES (SO) DE RELIGION EN RECEPTION CLIENT DES ENTREPRISES PRIVEES - CONTRE LES SO DE RELIGION EN MILIEU CONTRAINT DURABLE ET PROXIMAL (au travail)

CONTRE LES SIGNES OSTENSIBLES (SO) DE RELIGION EN RECEPTION CLIENT DES ENTREPRISES PRIVEES - CONTRE LES SO DE RELIGION EN MILIEU CONTRAINT DURABLE ET PROXIMAL (au travail)

Deux poids deux mesures et privilège donné à la religion.
Quand on vous impose un signe ostensible (SO) de religion en réception de clientèle d’une entreprise privée car on doit respect de la religion (islam si voile) et que l’on interdit par ailleurs les AUTRES signes ostensibles , les SO syndicaux ou les signes ostensibles politiques voir les signes un brin loufok style « écho des savanes » ou « charlie hebdo » ne s’agit-il pas là d’un « deux poids deux mesures » et un privilège donné à la religion ?
Car il y a là surexposition de religion sans s’occuper du sentiment d’autrui qui est méprisé . D’autant que le sentiment de discrétion issue d’une culture sécularisée est réprimé au nom de la DDHC en son article 18. C’est un abus. Retour ligne automatique
Je le dis tout net bien que cela ne plaise pas aux fans de l’exhibitionnisme religieux que je critique et nomme ainsi avec d’autres noms parfois : voilophobie ou « islamophobie du voile » bien différente de l’« islamophobie d’amalgame » contre tous les musulmans.
Inverse hypotextile refusé
Cet exhibitionnisme religieux insupporte d’autant plus que s’agissant du voile et de l’hypertextile son inverse hypotextile n’est pas autorisé : les décolletés profonds sont interdits (cf la ministre PS dans son ministère de l’écologie il y a qlq années). On ne saurait aller recevoir un client en string seulement (seins nus si femme) en été ce qui signifie très clairement si on veut bien aller derrière les apparences - ce qui est le propre de la critique - que la loi estime qu’il faut alors, en ce cas, respecter la gêne d’autrui - celui qui voit - face à un nu relatif dit ici exhibitionnisme charnel ce qui est là stigmatisation de cette expression particulière de conscience. Eh oui !
Deux gênes, deux statuts.
Cette gêne-là face au corps dénudé (sauf les « caractères sexuels primaires » : les organes sexuels sont cachés en société sauf nudisme circonscrit) est alors reconnue socialement et juridiquement et nullement questionnée.
On ne dit pas a celui qui voit le semi-nu « éduquez-vous » et « éduquez vos enfants à la vue des corps humains différents ». Un sein c’est un sein et dans nos cultures ils sont jugés attirant mais l’attraction et la séduction relève d’un jeu social qui doit impérativement se faire sous la règle du respect Dura lex sed lex ! Mais là grand silence ! Rien ! Nada ! Culture du viol à la place (dont tout le monde souffre surtout les femmes) !
Cà mon fils c’est une bite ou çà c’est une chatte et il y a des enjeux : on prend un papier et on explique les différents enjeux selon l’âge ! Au lieu de çà, on stigmatise socialement et juridiquement le semi-nu et l’hypotextile. On laisse faire la sexyphobie.
La double emprise 
Par contre le voile et l’hypertextile peut se répandre sans souci . On a là une double emprise, un impérialisme culturel double : contre l’hypotextile, contre la conscience sécularisée des religion (religion privée ou discrète).
La réciprocité culturelle textile (voir ce concept de RCT sur Mediapart) voudrait un équilibre qui n’existe pas ! L’hypertextile est montant et avec lui on a en plus le signifiant religieux qui vous pète à la gueule ! Et il faudrait se taire face à ce double impérialisme culturel !
L’exhibitionnisme religieux hypertextile gêne autant (voir bien plus) que l’hypotextile.
L’hypotextile ne gêne pas tout le monde loin de là et ce n’est pas parce que les gens sont voyeurs (je peux éventuellement être attiré mais j’applique la théorie du « double regard ») mais l’hypertextile religieux heurte doublement le sentiment de justice. Je pourrais appliquer aussi le « double regard » (cf texte personnel) et d’ailleurs je le fais mais cela ne m’empêche pas de soulever le point critique qu’il faut dire et répéter face à l’emprise répétée de l’exhibitionnisme religieux .
6  C’est là une forme d’imposition de sa croyance à autrui qui se cache derrière la respectabilité usurpée de la religion. 
La religion n’a pas a avoir de privilège par rapport aux autres expressions de conscience. Mais çà c’est pas encore entré dans toutes les têtes intoxiquées aux soit-disant vertus de la religion, même pour des athées. Voilà la source du blasphème : ce recours à un procédé de rabaissement de ce qui est surélevé et en surplomb, procédé de désacralisation de ce qui est fétichisé, placé au-dessus des humains
Ce n’est pas qu’il faille voire les croyants tout en mal ! Non précisément certains sont vivables et discrets ! Tous ne sont pas bons et tolérants ! Pas de binarisme classique : tous mauvais ou tous biens ! Bien soit forcément bon et respectable. !
7  Cela fait bien l’affaire des intégristes religieux (musulmans et juifs haredim)
Ces intégristes religieux développent partout dans le monde (surtout ceux musulman ici) et avec efficacité des pratiques sexistes spécifiques (en plus d’autres) de sexoséparatisme (femmes à la maison) et de sexyphobie maladive (les femmes doivent se cacher ). C’est une très lourde oppression intégriste qui pèse sur les femmes et souvent depuis le plus jeune âge puisque les familles (père et mère) n’hésitent pas à voiler dès 5 ans les petites filles.
Christian DELARUE