Diversité altermondialiste

Diversité altermondialiste
multicolore et multitextile

vendredi 6 juillet 2018

Pour un string politique

Pour un string politique - Christian DELARUE

Le "string politique" n'est ni spirituel ni sexy. Comme tout vêtement, il peut subjectivement être l'un et l'autre. Ce n'est pas ici le sens de cette proposition .

Il ne s'agit nullement d'un exhibitionnisme sexuel (interdit par la loi ) car les organes sexuels sont cachés. Les fesses ne sont pas des organes sexuels à la différence de l'anus  qui peut être considéré comme tel. Quand aux seins, le droit et l'opinion courante ne les tolèrent que sur les plages mais une fraction de l'opinion évolue .

Nous estimons le "doigt d'honneur" 1000 fois plus obscène qu'un string mais les procès pour "doigt d'honneur" n'encombrent pas, je crois, les tribunaux !

L'affichage collectif - en groupe - du string seulement hors des plages est politique car il plaide pour la diversité textile menacée par le recouvrement textile des humains, notamment des femmes, par les intégristes religieux sexy-phobiques.

Face à la montée de l'hypertextile, du voile et de l'hidjabisation j'ai pu défendre, sous le principe de la "réciprocité culturelle textile", son inverse, c'est à dire non pas le nu complet - interdit quasiment partout sauf zones affectées - mais le port du string seulement.

Le port du string - chez l'homme et la femme - suppose une relative banalisation des fessiers et des seins chez les femmes. Ces parties du corps peuvent attirer - surtout sur une jolie personne - mais par une sorte de "mise à distance civilisationnelle" on fait comme si ce n'était pas le cas. C'est plus facile pour des fessiers que pour des seins car les seins sont juste sous le visage, mais c'est possible.

Cette relativisation ou banalisation existe déjà sous l'effet du "double regard" (Christian Delarue - web) , méthode qui permet de voire, tout à la fois, ce sein (beau ou pas) ou "ce petit cul" qui attire (si joli - ou pas si moche) et, quoiqu'il en soit de ce premier regard, la personne humaine à nécessairement respecter. Mais ce "double regard" n'est ni très connu ni très encouragé .

C'est que le monde balance ordinairement entre deux attitudes : soit le maintien dans le "ça" libidinal avec souvent des propos sexistes ou des violences sexistes ou soit le basculement dans le "surmoi" autoritaire qui impose le camouflage . Entre ces deux positions, on a pourtant l'espace d'une montée en civilisation qui incite à voir la personne humaine "générique" (hors sexe, hors genre) sans avoir besoin d'un cache textile, d'une mise sous couverture, petite ou grande. Cela suppose juste un peu d'éducation.







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