Altermd: Altermondialiste pour un nouveau socialisme, écologique, antiraciste, antisexiste, laique, contre les intégrismes religieux. - "Défendre un modèle de socialisme totalement émancipateur sur tous les terrains de la vie". E Mandel
Diversité altermondialiste

multicolore et multitextile
mardi 5 février 2019
Gilets jaunes : UGICT-CGT mobilise le peuple-classe contre le 1% et les multinationales .
Gilets jaunes : UGICT-CGT mobilise le peuple-classe contre le 1% et les multinationales .
A l’occasion du rapprochement inédit ce 5 février 2019 entre Gilets jaunes et syndicalisme de lutte (donc pas tous les syndicats) (lire1), l’ UGICT-CGT - syndicat de cadres - mobilise sur le thème de la justice sociale et fiscale l’ensemble du peuple-classe (et surtout tous les salariés du public et du privé des 99% ) contre le 1% et les multinationales (dites FMN).
JUSTICE TERRITORIALE contre le rétrécissement du maillage territorial.
Rennes - 5 février 2019 - Gilets jaunes et syndicalisme.
JUSTICE TERRITORIALE contre le rétrécissement du maillage territorial.
A l’occasion de la réunion syndicale du SNADGI-CGT 35 à Rennes - syndicat de la DGFIP (Finances publiques) - j’ai eu l’occasion de mettre l’accent sur un aspect oublié à savoir la possible convergence d’agir pour des intérêts communs ou très proches en matière de « justice territoriale » .
Cette « justice territoriale » est posée tout à la fois par les Gilets jaunes à propos des couts de transport (campagne-ville et retour) et par les agents des Finances publiques (et d’autres secteurs publics qui subissent les mêmes politiques) à propos du resserrement « du réseau » ou du maillage des établissements autour des grandes villes. Ce n’est pas nouveau mais là, sous couvert d’informatisation des populations, on franchi un nouveau seuil .
Les agents des services publics (notamment des Finances publiques) voient et vont voir prochainement de nouvelles suppressions de structures dans les campagnes. Les plus petites unités les plus dispersées sont déjà supprimées (depuis longtemps pour certaines) mais il reste encore un maillage de petites villes ou l’on sait que les suppressions sont en cours. Cette perspective destructrice va à l’encontre de plusieurs « biens sociaux et écologiques » :
1 - elle va à contre-courant des préconisations écologiques élémentaires (plus de voitures pour de plus grandes distances pour aller aux villes-métropoles à services publics maintenus) ,
2 - elle bafoue les préoccupations de temps et d’argent des usagers des campagnes (mépris froid auquel s’ajoute objectivement plus de discriminations entre gens des centres-villes et gens des campagnes alors qu’il conviendrait d’inventer des moyens de les résorber),
3 - elle va détruire encore de nouveaux emplois (car ces suppressions de structures sont aussi - on s’en doute - des suppressions d’emplois) et ce à un moment ou les réformes font sentir un gros besoins de personnels notamment à propos du prélèvement à la source (le PAS n’est pas conçu pour ce type d’impôt . A croire qu’un autre impôt est dans les cartons pour dans trois ans ! Mais c’est un autre débat).
1 - elle va à contre-courant des préconisations écologiques élémentaires (plus de voitures pour de plus grandes distances pour aller aux villes-métropoles à services publics maintenus) ,
2 - elle bafoue les préoccupations de temps et d’argent des usagers des campagnes (mépris froid auquel s’ajoute objectivement plus de discriminations entre gens des centres-villes et gens des campagnes alors qu’il conviendrait d’inventer des moyens de les résorber),
3 - elle va détruire encore de nouveaux emplois (car ces suppressions de structures sont aussi - on s’en doute - des suppressions d’emplois) et ce à un moment ou les réformes font sentir un gros besoins de personnels notamment à propos du prélèvement à la source (le PAS n’est pas conçu pour ce type d’impôt . A croire qu’un autre impôt est dans les cartons pour dans trois ans ! Mais c’est un autre débat).
Il vaudrait mieux mettre l’accent sur le fait que le maillage républicain jadis conçu pour distribuer certes bureaucratiquement (au sens de rationnellement et intelligemment même si pas démocratiquement) des services publics de proximité partout dans les campagnes et donc pour construire politiquement et volontairement de l’égalité réelle sur les territoires va devenir un vieux souvenir face aux politiques néolibérales très inégalitaires et misérabilistes - plus féodales que républicaines - de nos élus et de nos élites technocratiques qui passent aisément de droite à gauche (PS et CFDT) et du privé au public pour les mêmes politiques d’ajustement aux marchés et aux grosses entreprises. Là on va vers un Etat discriminatoire au plan territorial et un Etat d’appauvrissement des populations. Les campagnes disposeront ici ou là, au mieux, de Maisons de services publics avec des contractuels, pitoyables cache-sexes des services publics . Le progrès c’est la régression et la pauvreté ! Pas pour tous. Pas pour le 1% d’en-haut !
On n’a plus les mêmes chefs que jadis sans vouloir magnifier le passé !
Christian DELARUE
Syndicaliste et altermondialiste
Syndicaliste et altermondialiste
1) contexte : Un appel à la grève a été lancé pour mardi 5 février par deux organisations syndicales, soutenues par plusieurs groupes de « gilets jaunes », des organisations citoyennes, des intellectuels, et des partis politiques de gauche. Des porte-parole écoutés, tels que Maxime Nicolle, Éric Drouet ou François Boulo, ont relayé et amplifié sur les réseaux sociaux l’appel à la grève porté par la CGT et Solidaires.
dimanche 3 février 2019
GJ et syndicats : Le 5 février le salariat des 99% d’en-bas en grève contre le 1%.
GJ et syndicats : Le 5 février le salariat des 99% d’en-bas en grève contre le 1%.
Gilets jaunes et syndicalisme de lutte de classe
Sur POLITIS
Philippe Martinez : « Nous devons réfléchir autrement » par Erwan Manac'h | Politis
Extrait :
D’autres journées suivront-elles celle du 5 février ?
Il faut travailler dans la continuité. Je pense aussi que, même si l’action des gilets jaunes sur les ronds-points est positive, le Medef est trop tranquille. Dans un pays où les 40 plus grandes entreprises versent 57,4 milliards d’euros à leurs actionnaires, il ne faut pas uniquement frapper à la porte du gouvernement. Ce sont les patrons qui accordent les augmentations de salaire. Et c’est le CAC 40 qui dicte la politique sociale du pays, qui bloque les négociations sur l’assurance-chômage et qui demande, sur le dossier des retraites, que nous travaillions plus longtemps. Ce sont ces entreprises qui développent la précarité et qui payent le moins d’impôts.
samedi 2 février 2019
Gilets jaunes, laïcité et démocratie inclusive.
Gilets jaunes, laïcité et démocratie inclusive -
Gelbe Westen, Säkularismus und integrative Démocratie.
Christian DELARUE (Monique DEMARE trad) -
Amitié entre les peuples
Gelbe Westen, Säkularismus und integrative Démocratie.
Christian DELARUE (Monique DEMARE trad) -
Amitié entre les peuples
On a pu dire que les Gilets jaunes n’était qu’un mouvement de « petit blancs » avec, précisons-le d'emblée, des "petites blanches" (et pas que blanches) puisque la forte participation des femmes est attestée. Le propos n'est pas forcément diviseur car il peut porter un souci d'alliance entre les "en-bas" mais il est chargé de mépris : il fait comme si des exclusions étaient posées. Le propos ne vient pas d’en-haut mais d’en-bas, de celles et ceux - indigénistes ou pas - qui veulent défendre aussi les quartiers populaires, vus comme « plus en-bas qu’en-bas » et plus soumis au racisme !
Ce propos semble ignorer qu’une large fraction des gilets jaunes - peuple d'en-bas des campagnes ou des villes - est très pauvre, vivant trop sobrement avec des allocations bien inférieures au SMIC, et ce alors même que l’on ne cesse de dire que le SMIC est trop faible. Ce mouvement est "d’en-bas, par en-bas et pour en-bas" - de toute couleur de peau si il faut le dire ainsi - et mobilisé pour qu’enfin les classes aisées et le 1% comprennent que même avec un SMIC et demi les fins de mois sont difficiles.
Ce propos semble ignorer qu’une large fraction des gilets jaunes - peuple d'en-bas des campagnes ou des villes - est très pauvre, vivant trop sobrement avec des allocations bien inférieures au SMIC, et ce alors même que l’on ne cesse de dire que le SMIC est trop faible. Ce mouvement est "d’en-bas, par en-bas et pour en-bas" - de toute couleur de peau si il faut le dire ainsi - et mobilisé pour qu’enfin les classes aisées et le 1% comprennent que même avec un SMIC et demi les fins de mois sont difficiles.
- Gilets jaunes sécularistes ?
Les Gilets jaunes sont ouverts et non racistes car il n’y a pas eu de rejets en termes de couleur de peau ou de religion ou de nationalité (mal parler français car étranger n’a pas fait souci) mais ils sont largement sécularistes car la religion est refusée non seulement dans le propos (invocation de normes) mais aussi dans l’apparence (mise à l’écart des signes ostensibles de religion). Les intégristes religieux usent abondamment des signes ostensibles de religion pour faire avancer leur projet réactionnaire.
Les Gilets jaunes mène un combat social centré sur les revendications sociales et démocratiques . La laïcité y est assez peu discutée mais on voit qu'il s’agit souvent et massivement d’une laïcité « à la française » ou « en extension » qui combine loi de 1905 concernant l'Etat, mais aussi la loi de mars 2004 et d’autres textes plus récent concernant la laïcité en entreprise privée ou la laïcité au sein de l’Assemblée nationale (ni voile ni kippa ni autre signes ostensibles) .
On a pu dire que la laïcité relève du droit et des institutions et concerne l’Etat séparé des appareils religieux. Le droit positif semble autre chose. Car il n’y a guère de laïcité hors des rapports de force du moment et des formes prises par les religions pour exercer leur emprise sur les consciences. La laïcité laisse chacun et chacune croire librement ou non en Dieu mais elle tend à borner les actions des religions, notamment de leur secteur intégriste.
- Quid de la démocratie inclusive ?
On évoque parfois la démocratie inclusive pour faire reculer la laïcité au profit des religions et plus particulièrement l'islam. Notez qu’il ne s’agit pas d’évoquer ici la démocratie inclusive pour y intégrer le sensible méprisé, à savoir la souffrance animale alors que le thème s’y prête.
On a pu contester que la laïcité ait une portée émancipatrice contre l’emprise des religions, que ces dernières ne seraient pas nécessairement nuisibles à la liberté de conscience . Tout tient dans le « nécessairement" car une tendance lourde tant au plan historique (verticalement), qu’au plan géographique (horizontalement) et ce pour plusieurs religions dominantes (sur plus de 500 répertoriées) pèse pour que la religion soit des plus nuisibles à son prochain. Mais une tendance lourde n’exprime pas l’entièreté d’un phénomène qui est complexe et contradictoire. On trouve de nombreux croyants et nombreuses croyantes ne cherchant pas à imposer des pratiques religieuses ou culturelles à autrui. Mais on trouve aussi ce qu’on nomme des intégristes religieux qui eux sont très réactionnaires, et à plusieurs niveaux. Car il existe plusieurs niveaux de chute dans la régression et la barbarie.
Ces tendances religieuses - nommée intégristes - sont nuisibles contre les enfants et les adolescents mais aussi contre les adultes, notamment les athées (nombre de pays à forte composante religieuse réactionnaire font violence aux athées), les femmes (retour vers un hyper-patriarcat), les homosexuels et les lgbt. Il convient d’admettre, que nous soyons croyant.es ou pas, que de nombreuses religions emportent avec elles et depuis fort longtemps des normes comportementales particulièrement conservatrices voire de réactionnaires.
Outre les aspects évoqués, plusieurs religions ont accompagné le colonialisme et le capitalisme en soutenant les classes dominantes, tant en interne (classisme contre le peuple-classe) que l’impérialisme (soumettre les consciences des peuples conquis). L’islam apparait comme étant plus une religion de peuples colonisés. Pour autant, cette religion connait de nombreux intégrismes, plusieurs types de charias, toutes peu compatibles avec une perspective émancipatrice. L’athéophobie et la haine des femmes hypotextile comme celle des homosexuels sont puissantes chez les divers intégristes musulmans.
En France on a plusieurs lois qui font pièce à l’intrusivité de la religion comme menace à la liberté de conscience et de comportement. Elles n’empêche nullement la croyance, ni le libre exercice des cultes.
La gauche et les altermondialistes n’ont pas de problème avec les croyant.es, du moins celles et ceux qui ne viennent pas vous importuner avec leur religion à tout bout de champs et à longueur de journée, mais avec les intégristes religieux .
Inclusivité textile :
Si le burkini est autorisé en piscine (comme à Rennes) alors le string seulement devrait l’être aussi.
Christian DELARUE
Gilets jaunes, laïcité et démocratie inclusive.( Übersetzung auf deutsch auf folgenden Seiten . M.Demare)
Gelbe Westen, Säkularismus und integrative Demokratie.
Man könnte sagen, dass die gelben Westen eine Bewegung von « kleinen Weißen » waren, lassen Sie uns von Anfang an « kleines Weiß » (und nicht nur Weiß) nennen, da die starke Beteiligung von Frauen belegt ist. Der Zweck ist nicht unbedingt zwiespältig, weil er ein Anliegen der Allianz zwischen « unten » befördern kann, aber er wird mit Verachtung angeklagt : er wirkt so, als ob Ausschlüsse verlangt würden. Der Zweck kommt nicht von oben, sondern von unten, von jenen und jenen - ob Eingeborenen oder nicht -, die auch die beliebten Viertel verteidigen wollen, die als « mehr als unten » und unterwürfig betrachtet werden. zum Rassismus ! Diese Aussage scheint zu ignorieren, dass ein großer Teil der gelben Westen - Menschen unter der Landschaft oder in Städten - sehr arm ist und zu nüchtern mit Zuteilungen weit unterhalb der SMIC lebt, und das, obwohl wir nie aufhören Zu sagen, dass der SMIC zu schwach ist. Diese Bewegung ist « von unten, von unten und von unten » - von jeder Hautfarbe, wenn es so gesagt werden muss - und mobilisiert, so dass die wohlhabenden Klassen und die 1% das auch mit verstehen ; ein SMIC und ein halber Monat endet schwierig.
Gelbe Westen Säkularisten ?
Die Gelben Westen sind offen und nicht rassistisch, weil es keine Zurückweisung in Bezug auf Hautfarbe, Religion oder Nationalität gegeben hat (schlecht Französisch sprechen, war keine Sorge der Gelben Westen ), aber sie sind größtenteils säkularistisch. Religion wird nicht nur im Subjekt (Aufrufen von Normen), sondern auch im Schein (unter Vorbehalt offener Religionszeichen) abgelehnt. Religiöse Fundamentalisten setzen reichlich Zeichen der Religion ein, um ihr reaktionäres Projekt voranzubringen. Die gelben Jacken führen einen sozialen Kampf, der sich auf die sozialen und demokratischen Forderungen konzentriert. Säkularismus wird nicht viel diskutiert, aber wir sehen, dass es oft und massiv ein Laïcité « à la française » oder « in extension » ist, das das Gesetz von 1905 über den Staat, aber auch das Gesetz vom März 2004 kombiniert und andere neuere Texte über den Säkularismus in privaten Unternehmen oder den Säkularismus in der Nationalversammlung (weder Schleier noch Kippah oder andere auffällige Zeichen). Es wurde gesagt, dass Säkularismus eine Angelegenheit von Recht und Institutionen ist und den vom religiösen Apparat getrennten Staat betrifft. Positives Gesetz scheint etwas anderes zu sein. Denn aus dem Gleichgewicht der Macht des Augenblicks und den Formen, die die Religionen annehmen, um das Gewissen zu beeinflussen, gibt es wenig Säkularismus. Säkularismus erlaubt jedem, frei oder nicht an Gott zu glauben, aber er neigt dazu, die Handlungen von Religionen, einschließlich ihres fundamentalistischen Sektors, einzuschränken.
Gelbe Westen Säkularisten ?
Die Gelben Westen sind offen und nicht rassistisch, weil es keine Zurückweisung in Bezug auf Hautfarbe, Religion oder Nationalität gegeben hat (schlecht Französisch sprechen, war keine Sorge der Gelben Westen ), aber sie sind größtenteils säkularistisch. Religion wird nicht nur im Subjekt (Aufrufen von Normen), sondern auch im Schein (unter Vorbehalt offener Religionszeichen) abgelehnt. Religiöse Fundamentalisten setzen reichlich Zeichen der Religion ein, um ihr reaktionäres Projekt voranzubringen. Die gelben Jacken führen einen sozialen Kampf, der sich auf die sozialen und demokratischen Forderungen konzentriert. Säkularismus wird nicht viel diskutiert, aber wir sehen, dass es oft und massiv ein Laïcité « à la française » oder « in extension » ist, das das Gesetz von 1905 über den Staat, aber auch das Gesetz vom März 2004 kombiniert und andere neuere Texte über den Säkularismus in privaten Unternehmen oder den Säkularismus in der Nationalversammlung (weder Schleier noch Kippah oder andere auffällige Zeichen). Es wurde gesagt, dass Säkularismus eine Angelegenheit von Recht und Institutionen ist und den vom religiösen Apparat getrennten Staat betrifft. Positives Gesetz scheint etwas anderes zu sein. Denn aus dem Gleichgewicht der Macht des Augenblicks und den Formen, die die Religionen annehmen, um das Gewissen zu beeinflussen, gibt es wenig Säkularismus. Säkularismus erlaubt jedem, frei oder nicht an Gott zu glauben, aber er neigt dazu, die Handlungen von Religionen, einschließlich ihres fundamentalistischen Sektors, einzuschränken.
Was ist mit inklusiver Demokratie
Wir sprechen manchmal über eine integrative Demokratie, um den Säkularismus zum Wohle der Religionen und insbesondere des Islam zu reduzieren. Beachten Sie, dass hier keine inklusive Demokratie erwähnt werden soll, um die sensiblen Verachteten einzubeziehen, nämlich das Leiden der Tiere, während sich das Thema eignet.
Wir sprechen manchmal über eine integrative Demokratie, um den Säkularismus zum Wohle der Religionen und insbesondere des Islam zu reduzieren. Beachten Sie, dass hier keine inklusive Demokratie erwähnt werden soll, um die sensiblen Verachteten einzubeziehen, nämlich das Leiden der Tiere, während sich das Thema eignet.
Es wurde argumentiert, dass der Säkularismus eine emanzipatorische Wirkung gegen den Einfluss der Religionen hat, dass diese Religionen nicht unbedingt die Gewissensfreiheit beeinträchtigen würden. Alles passt in das « Notwendigste », weil eine wichtige Tendenz sowohl historisch (vertikal) als auch geographisch (horizontal) und für mehrere dominante Religionen (von mehr als 500 aufgelisteten), für die Religion dem Nachbarn am schädlichsten ist, aber ein starker Trend drückt nicht das ganze komplexe und widersprüchliche Phänomen aus, und viele Gläubige versuchen nicht, religiöse oder kulturelle Praktiken anderen aufzuzwingen. Wir nennen religiöse Fundamentalisten, die sehr reaktionär und vielschichtig sind, weil Rückschritte und Barbarei auf mehreren Ebenen abnehmen.
Diese als fundamentalistisch bezeichneten religiösen Tendenzen sind schädlich für Kinder und Jugendliche, aber auch für Erwachsene, einschließlich Atheisten (viele Länder mit einer stark reaktionären religiösen Komponente sind atheistische Gewalttaten), Frauen (Rückkehr zu einer Hyperpatriarchie). Homosexuelle und LGBT. Man muss zugeben, ob wir nun gläubig sind oder nicht, dass viele Religionen eine sehr lange Zeit mit sich bringen, besonders konservative und sogar reaktionäre Verhaltensnormen.
Zusätzlich zu den erwähnten Aspekten haben mehrere Religionen Kolonialismus und Kapitalismus begleitet, indem sie die herrschenden Klassen sowohl intern (Klassismus gegen die Klassenvölker) als auch Imperialismus (Unterwerfung der Gewissen der eroberten Völker) unterstützt haben. Der Islam scheint mehr eine Religion der kolonisierten Völker zu sein. Diese Religion kennt jedoch viele Fundamentalismen, verschiedene Arten von Charien, die alle mit einer emanzipatorischen Perspektive unvereinbar sind. Atheophobie und der Hass von Hypotextilfrauen wie der von Homosexuellen sind unter den verschiedenen muslimischen Fundamentalisten mächtig.
In Frankreich gibt es mehrere Gesetze, die den Einfluss der Religion als Bedrohung der Gewissens- und Verhaltensfreiheit zulassen. Es verhindert nicht den Glauben oder die freie Ausübung der Anbetung.
Die Linken und die Alterglobalisten haben kein Problem mit den Gläubigen, zumindest denen, die Sie nicht an jeder Ecke des Feldes und den ganzen Tag mit ihrer Religion belästigen, sondern mit den religiösen Fundamentalisten.
Textile Inklusivität :
Wenn der Burkini (wie in Rennes) im Pool erlaubt ist, sollte der String auch erlaubt werden.
Wenn der Burkini (wie in Rennes) im Pool erlaubt ist, sollte der String auch erlaubt werden.
Christian DELARUE
vendredi 1 février 2019
Etendard de la pluri-émancipation ou étendard de la religion sexoséparatiste
Etendard de la pluri-émancipation ou étendard de la religion sexoséparatiste
Retour sur la question du voile en 2010 au sein d'une organisation politique de pluri-émancipation : NPA.
Féminisme et religions par Josette Trat (Paris 18, Commission Nationale d’Intervention Féministe), Hélène Adam (KB-Gentilly, Val de Marne), Ingrid Hayes (Paris 20, CE), Guillaume Liégard (Paris 20, CE)
2. Lors de son congrès de fondation, le NPA s’est déclaré laïque. Cela signifie que croyant-e-s, agnostiques ou athées doivent pouvoir cohabiter dans la mesure où il y a accord entre tous et toutes sur son programme anticapitaliste, antiraciste, écologiste, internationaliste et … féministe. C’est en principe faire le choix d’unifier l’ensemble des exploités et des opprimés des deux sexes, sur ce programme, en refusant les divisions en termes de communautés religieuses. Or choisir une militante avec un foulard musulman, comme porte-parole, c’est envoyer le message qu’on soutient une religion, et c’est potentiellement s’interdire toute parole critique à l’égard des pouvoirs religieux pour éviter de « choquer » tel ou telle croyant-e. Une indication inquiétante de cette incitation à l’autocensure est le « scandale » qu’a représenté pour certain-e-s militant-e-s une formule utilisée par l’éditorialiste du n° 39 de l’hebdomadaire TEAN du 12 janvier. Dans cet édito signé individuellement , centré sur la dénonciation de la diversion raciste constituée par le projet de loi contre la burqa, l’auteure avait utilisé l’expression « oiseaux de morts » pour exprimer son émotion quand elle croisait des femmes voilées intégralement. L’expression pouvait être jugée plus ou moins opportune par les militant-e-s mais l’ampleur prise par la campagne de dénigrement qui a suivi (avant même que ne soit connue la candidature d’Ilham dans le Vaucluse) laisse penser que c’est bien une forme d’auto censure que certain-e-s militant-e-s prétendent instaurer.
3. Notre désaccord avec cette candidature est lié également à notre volonté de donner toute sa place à la dimension féministe de notre programme. Quelles que soient les déclarations d’Ilham concernant le droit des femmes à l’avortement et à la contraception, le voile qu’elle porte obscurcit le message que nous souhaitons diffuser en tant que féministes. Nous savons que les raisons qui poussent les femmes, en particulier les jeunes, à porter un foulard peuvent être très diverses : obligation familiales pour certaines ; solidarité avec le combat des palestiniens pour d’autres ; volonté de défendre sa « pudeur » etc. Dans une société comme la nôtre, dans laquelle la marchandisation des corps s’est substituée à l’objectif d’une libération sexuelle , où les violences contre les femmes sont toujours présentes, où le racisme d’Etat ou ordinaire s’exerce ouvertement, il n’y a pas lieu de faire une fixation sur la question du foulard. Il n’en reste pas moins que le foulard est une discrimination à l’égard des femmes. Officiellement hommes et femmes sont soumis au devoir de préserver leur « pudeur » dans la religion musulmane. Mais de fait, c’est aux femmes que l’on recommande de cacher leurs cheveux, pour éviter à leurs « frères » de céder à leurs pulsions. C’est brimer par principe la liberté des femmes, qui ne peuvent pas se vêtir ou circuler comme elles le veulent. A celles et ceux qui nous déclarent que c’est un « choix purement personnel », nous répondons qu’une militante voilée qui se présente sur une liste électorale et devient ainsi une porte-paroles de son parti, devient un symbole politique indéniable. En outre c’est valider une conception de la sexualité que nous ne partageons pas. Le monde n’est pas composé d’hommes incapables de contrôler leurs pulsions et de femmes qui en seraient dépourvues. Ces désirs ne constituent pas un problème, dès lors que l’expression de ces désirs se fait dans le respect de l’autre et non sous la contrainte, la menace ou les violences. Pour lutter contre les abus éventuels, nous ne préconisons pas une société fondée sur l’apartheid sexuel mais sur une éducation sexuelle non sexiste, notamment à l’école, la prévention et la répression des délits ou crimes liés à des violences sexuelles. Or cette compréhension de notre lutte féministe est contradictoire avec les dogmes religieux monothéistes qui défendent un modèle « complémentaire » des sexes, au point de rejeter l’homosexualité comme « contre –nature » et de considérer comme seule « licite » la sexualité dans le cadre du mariage ; Ces normes religieuses et ces interdits sexuels, particulièrement pesants pour les filles au point de faire ou défaire leur réputation, sont voués à être transgressés dans la honte et la culpabilité par de nombreux jeunes à l’âge des émois sexuels les plus forts. Il ne s’agit pas ici de préconiser un modèle sexuel quel qu’il soit. Mais la liberté de choix pour les jeunes et le respect de la dignité des femmes, passe par le rejet des préjugés religieux, dans ce domaine. Et c’est grâce à la lutte résolue des mouvements féministe, gay et lesbien depuis plus de 40 ans, en France et sur le plan international que ces préjugés ont reculé. Ces acquis sont fragiles, à l’heure où les pouvoirs religieux se serrent les coudes sur le plan international. Nos candidat-e-s doivent pouvoir transmettre ce message sans hésitation.
4) Enfin, l’argumentation développée publiquement suivant laquelle c’est un message envoyé aux jeunes des quartiers populaires est tout aussi choquante. Cela révèle une connaissance très partielle des dits quartiers populaires. Nous ne prétendons pas avoir la solution, la clé d’entrée pour nous y implanter. Mais les raccourcis ne sont pas de bonne politique. En effet que la religion soit plus présente dans ces quartiers que cela n’était le cas, il y a 30 ou 50 ans, c’est incontestable. Mais comment comptons nous gagner les jeunes à notre programme d’urgence sociale ? En nous adressant à eux et à elles en tant que croyant-e-s ou en tant qu’habitants des quartiers populaires, en tant que précaires, victimes par ailleurs de discriminations ? Dans ce dernier cas, pas besoin d’en rajouter sur les signes extérieurs d’appartenance religieuse de nos candidat-e-s. On trouble, sinon, le sens de notre message politique. Le déroulement de la campagne électorale, ces quinze derniers jours l’a prouvé amplement. Les porte-paroles du NPA ont dû passer une grande partie de leur temps à s’expliquer sur la religion au lieu de populariser notre programme économique et social. Par ailleurs, si des jeunes femmes portent un voile, elles sont nombreuses à essayer d’y échapper. Le NPA doit leur manifester sa solidarité explicite. C’est pourquoi au lieu de citer en exemple un député en soutane dans les années 1950 pour légitimer le choix du Vaucluse, il nous semble plus d’actualité de réaffirmer ensemble avec force notre projet de société égalitaire et laïque : ce qui signifie à la fois lutter notamment pour une autre répartition des richesses, contre toutes les discriminations non seulement envers les musulmans mais envers tous les jeunes dont les parents ont immigré en France, envers les femmes et toutes les minorités sexuelles ; cela signifie , lutter plus largement contre tout racisme et sexisme et pour le respect de la séparation des Eglises et de l’Etat, particulièrement mise à mal par le gouvernement Sarkozy, par ses accords avec le Vatican, le financement des établissements d’enseignement privés ou le dénigrement des instituteurs au profit des curés.
Affirmer ensemble ce projet implique que des militant-es athées ou agnostiques n’encouragent pas délibérément les croyant-es à maintenir tous les signes de leur appartenance religieuse pour prétendument bousculer l’ordre bourgeois et raciste. Il faut au contraire affirmer que le foulard n’est pas un vêtement comme un autre et qu’il faut en faire reculer le port.
Religion, laïcité, féminisme, antiracisme au congrès de février 2011 du NPA ! - Amitié entre les peuples
jeudi 31 janvier 2019
Raphaël Glucksmann veut occuper la place du PS : « gauche de droite»
Raphaël Glucksmann veut occuper la place du PS : « gauche de droite» .
Th Porcher et M. Cl Nouvian (de Lanloup) l’accompagnent dans l’aventure politique !
On a besoin de militants bien à gauche et solides pour affronter les oligarchies, le MEDEF et toutes les classes dominantes.
Du PCF (Brossat) au NPA (Poutou) en passant par la FI (Mélenchon) on a déjà assez le choix !
Les leaders de ces trois organisations peuvent faire le job ; le job d'affrontement du 1% prédateur (cf schéma Philippe Richard), contre les humains et la nature ; le job pour sortir le peuple-classe 99% du capitalisme productiviste et travailliste et entamer le chemin de l'écosocialisme !
L'écosocialisme c'est la lumière de la pluri-émancipation contre le classisme (domination de classe), le racisme, le sexisme, les intégrismes religieux porteurs d'hyperpatriarcat !
Les armes de l'écosocialisme sont les services publics, la réduction du temps de travail à 32 H ses pour le peule-classe (pas pour le 1%), la sortie de l'impérialisme, de l'extractivisme, etc.
Christian DELARUE
Th Porcher et M. Cl Nouvian (de Lanloup) l’accompagnent dans l’aventure politique !
On a besoin de militants bien à gauche et solides pour affronter les oligarchies, le MEDEF et toutes les classes dominantes.
Du PCF (Brossat) au NPA (Poutou) en passant par la FI (Mélenchon) on a déjà assez le choix !
Les leaders de ces trois organisations peuvent faire le job ; le job d'affrontement du 1% prédateur (cf schéma Philippe Richard), contre les humains et la nature ; le job pour sortir le peuple-classe 99% du capitalisme productiviste et travailliste et entamer le chemin de l'écosocialisme !
L'écosocialisme c'est la lumière de la pluri-émancipation contre le classisme (domination de classe), le racisme, le sexisme, les intégrismes religieux porteurs d'hyperpatriarcat !
Les armes de l'écosocialisme sont les services publics, la réduction du temps de travail à 32 H ses pour le peule-classe (pas pour le 1%), la sortie de l'impérialisme, de l'extractivisme, etc.
Christian DELARUE
lundi 28 janvier 2019
RIC et autres pistes pour une autre démocratie
RIC et autres pistes pour une autre démocratie
Commission démocratie d'ATTAC France
Deux textes :
1) Sur le RIC puisqu'en France on en parle sur tous les rond-points
2) Des pistes pour aller plus loin
1) Le RIC : des citoyens, non pas manipulés mais informés décident -
Commission démocratie d’Attac et Association Sciences Citoyennes - Amitié entre les peuples
2) Pistes pour rénover de fond en comble notre système politique - Com Démocratie ATTAC - Amitié entre les peuples
http://amitie-entre-les-peuples.org/Pistes-pour-renover-de-fond-en-comble-notre-systeme-politique-Com-Democratie
Christian DELARUE
Secrétaire Com Démocratie ATTAC
La commission Démocratie s’est réunie
le vendredi 25 à Paris de 18 à 22H 30
XX
le vendredi 25 à Paris de 18 à 22H 30
XX
Présents :
Germain BUFTEAU
Christian DELARUE
Martine BOUDET
François SCHALCHI
Martine MONNIER
Robert JOUMARD
Jeanne PARREAU
Evelyne PERRIN
Clément JOURDAIN,
Jean-Michel TOULOUSE
Claude LAYALLE
Jacques TESTARD
Germain BUFTEAU
Christian DELARUE
Martine BOUDET
François SCHALCHI
Martine MONNIER
Robert JOUMARD
Jeanne PARREAU
Evelyne PERRIN
Clément JOURDAIN,
Jean-Michel TOULOUSE
Claude LAYALLE
Jacques TESTARD
plus en liaison externe
Monique DEMARRE
Soit 13 personnes
Pas d’excusé
Monique DEMARRE
Soit 13 personnes
Pas d’excusé
XX
Cette commission a élu un secrétariat
Christian DELARUE
Martine BOUDET
François SCHALCHI
Germain BUFTEAU
Christian DELARUE
Martine BOUDET
François SCHALCHI
Germain BUFTEAU
Elle a discutée de deux textes : RIC et PISTE RENO ci-dessus
et de son fonctionnement
et de son fonctionnement
mercredi 23 janvier 2019
Critique de "Qu’est-ce qu’un mouvement social populiste ? Comprendre les « gilets jaunes »
Critique de "Qu’est-ce qu’un mouvement social populiste ? Comprendre les « gilets jaunes »
Texte modifié pour tenir compte des Foulards rouges contre les Gilets jaunes. La lutte - et même la guerre - entre deux blocs est plus évidente. Il y a celles et ceux d’en-bas (avec les Gilets jaunes) et celles et ceux d’en-haut (avec les Foulards rouges). Les Gilets jaunes continuent d’être massivement soutenu par une large fraction de la population. Les Foulards rouges sont minoritaires.
Une fraction de peuple, notamment une fraction de la classe moyenne avec les Foulards rouges, peut « faire bloc » avec la classe dominante, donc le 1% d’en-haut. Le populisme vise la fraction de peuple d’en-bas (classes modestes avec l’autre fraction des classes moyennes soit le « bloc d’en-bas ») des Gilets jaunes contre le 1% d’en-haut.
Revenons à notre critique en commençant par le positif.
1) Deux aspects positifs de cette analyse à relever qui par ailleurs est contestable

L’auteur précise à raison que "l’antagonisme peut viser d’autres minorités que les élites. Ainsi, les formes que revêt le populisme varient selon les débats nationaux et les sensibilités politiques. Par exemple, pour une sensibilité de gauche, il peut s’agir de s’opposer aux « riches », à la finance globalisée, à la « classe politique », au « néolibéralisme » européen, etc. Pour une sensibilité de droite, on peut vouloir en finir avec les « fraudeurs » de l’État-providence, les taxes de l’État-providence (le « ras-le-bol fiscal ») ou avec les « étrangers ». Dans cette énumération, il faut quand même noter que le néolibéralisme n’est pas un groupe social, mais une idéologie économico-politique. A l’évidence, des élites portent les grands thèmes du néolibéralisme dominant mais il s’agit de deux choses différentes.

2) Cette contribution présente (au moins) un défaut.
Elle prétend qu’un mouvement populiste présente le peuple comme « bon » . C’est assez courant de lire cela or ce n’est pas avéré. Il ne s’agit pas de dire que celles et ceux d’en-bas sont bons ou sont non corrompus - par essence - et que ceux d’en-haut sont tous mauvais et corrompus.
Ces individus sont placés différemment dans la hiérarchie de la société et ce placement à d’emblée du sens en terme de justice-injustice, simplement du fait des fortes inégalités que l’on rapporte souvent au néolibéralisme, une variété de capitalisme qui produit des riches plus riches trop riches, qui enrichit les riches en produisant des pauvres et modestes.
Aucun défenseur du « peuple d’en-bas » ne dit que le peuple d’en-bas est bon. C’est stupide ! Il y a des casseurs en bas et des policiers massacreurs au service des élites . Mais le peuple-d’en-bas en Gilet jaune est massivement pacifique quoique très en colère contre Macron et Castaner et ceux d’en-haut.
Certains disent alors que la défense en bloc et sans nuance de l’ensemble du peuple d’en-bas entraine de fait une sorte de « communautarisme » populaire typique du populisme. Et alors ? Il y a des violents et des racistes des extrémistes mais ces derniers sont ignorés par les populistes, pas par les autres qui sont sur une autre position qui défendent le bon peuple d’en-bas (avec un souci de division et de manipulation évident).
Il y a là une mauvaise compréhension à expliciter.
Le « communautarisme » populaire typique du populisme - si l’on accepte la terminologie - porte sur le fait qu’il s’agit du peuple d’en-bas subissant le CLASSISME d’en-haut, soit une injustice sociale de classe - venant des élites ou de la classe dominante, une injustice sociale propre au capitalisme ou au néolibéralisme ou à la finance mondialisée selon le type de critique. La critique venant du peuple d’en-bas, dite facilement populiste, s’oppose à cette politique de classe à partir de celles et ceux qui la subissent, qu’ils ou elles soient « bons » - « bonnes » ou pas.
Un raciste d’en-bas a le droit a un bon salaire pour vivre même s’il doit être puni pour son racisme. Ne dire cela c’est ignorer le classisme . Il faut combattre le racisme, le sexisme, l’homophobie ET le classisme, la politique de la classe dominante sous le néolibéralisme. Cela vaut pour d’autres secteurs de lutte : Un intégriste musulman a droit - selon nous - d’entrer en France et de s’y installer, d’y trouver travail et logement car il fuit la misère occasionnée par l’impérialisme de la France. Pour autant on combattra son apologie d’un retour à un hyperpatriarcat, sa volonté de voiler les femmes, de méconnaitre la laïcité.
D’ailleurs qui juge qui est bon ? Pas de racisme et de sexisme en-haut !
Au sein des élites qui peut se dire « bon » ? Cette essence n’existe pas. Nul n’est bon et nul n’est mauvais. Il y a en politique des réactionnaires et des progressistes. Et cette distinction est parfois trompeuse, car souvent instrumentalisée par le pouvoir d’Etat.
On tend plus ou moins facilement à glisser du côté de la régression dirait Erich Fromm et l’on tend plus ou moins à y résister pour s’en libérer. On voit peut-être plus aisément le trajet vers le « mal » , la régression individuelle et sociale que celui vers le « bien » . Et tout dépend de ce qu’on juge « mal » et « bien ». Des maux comme la haine sont par exemple très partagés et nul, tant chez ceux d’en-haut, au sein du 1%, qu’au sein du peuple-classe, ne peut dire ne pas connaître ce sentiment .
Par contre il n’est pas neutre pour les dominants - ceux d’en-haut - de le mobiliser politiquement de façon accusatoire au titre de la « foule haineuse » comme si les dominants économiques et politiques ne connaissaient pas eux le mépris de classe. M Macron est l’exemple type du leader de classe qui a du mal à masquer son mépris de classe. Il commet donc du point de vue même de son camp des erreurs politiques. Pour celles et ceux d’en-bas, c’est la politique de classe en acte qui est contestée. La mépris de classe est secondaire.
Ce mouvement des Gilets jaune dit populiste participe, avec ses contradictions, à une dynamique d’émancipation sociale qui vise à la réduction des inégalités, à la promotion de la justice sociale et fiscale et même à une rénovation de la démocratie, la « démocratie réellement existante » étant jugé trop porteuse d’inégalités sociales, de par le jeu des médias mainstream, des élites publiques (cf livre La Caste de Mauduit) et privées.
Christian Delarue
Qu’est-ce qu’un mouvement social populiste ? Comprendre les « gilets jaunes »
https://theconversation.com/quest-ce-quun-mouvement-social-populiste-comprendre-les-gilets-jaunes-109411?utm
https://theconversation.com/quest-ce-quun-mouvement-social-populiste-comprendre-les-gilets-jaunes-109411?utm
jeudi 17 janvier 2019
1% contre peuple-classe : Philippe Richard
1% contre peuple-classe : Philippe Richard
Les 1 % les plus riches : chiffres de Philippe Richard - Amitié entre les peuples
lundi 14 janvier 2019
JUSTICE TERRITORIALE : Gilet jaune : pour des services publics dans les campagnes : des vrais !
JUSTICE TERRITORIALE
[SERVICE-PUBLIC] : Gilets jaunes : pour des services publics dans les campagnes : des vrais !

Pour ne pas prendre sa voiture - électrique ou diésel ou essence -
lorsqu’on habite en campagne pour aller vers les grandes villes (centres ou périphéries)
il faut au moins deux choses :
1 - des transports publics diversifiés, à très bas prix voire gratuits,
avec des arrêts avec abris protégeant de la pluie - donc du service public - et
2 - des services publics diversifiés et de proximité,
donc suffisamment dispersés sur le territoire national !
Investir en campagne, investir dans les services publics hors grandes villes ne se fait plus !
La tendance est inverse à la concentration sauf exceptions !
Or investir en services publics en campagne c’est bon pour la justice territoriale.
JT - JS - JC
La justice territoriale (JT) impose de mieux répartir les ressources disponibles sur le territoire,
de réfléchir collectivement avec les habitants à cette répartition
des accès aux services marchands et non marchands.
de réfléchir collectivement avec les habitants à cette répartition
des accès aux services marchands et non marchands.
La justice territoriale c’est bon aussi contre les discriminations,
pour celles et ceux qui - de façon invisible - souffrent de l’éloignement des centres urbains,
des centres qui disposent de tout, de l’inutile (parfois) comme du nécessaire,
centres qui n’ont certes pas que des avantages :
pollutions, prix élevés de l’immobilier tant locatif qu’à l’achat, habitat collectif,
surfaces habitables plus petites souvent si prix plus bas, etc .
Et puis nous ne pouvons pas tous nous empiler verticalement en centre-ville !
pour celles et ceux qui - de façon invisible - souffrent de l’éloignement des centres urbains,
des centres qui disposent de tout, de l’inutile (parfois) comme du nécessaire,
centres qui n’ont certes pas que des avantages :
pollutions, prix élevés de l’immobilier tant locatif qu’à l’achat, habitat collectif,
surfaces habitables plus petites souvent si prix plus bas, etc .
Et puis nous ne pouvons pas tous nous empiler verticalement en centre-ville !
La justice territoriale (JT) sert bien la justice sociale (et fiscale) (JS)
et la justice climatique (et environnementale) (JC)
Changer de politique est nécessaire pour relier
justice territoriale (JT) , justice sociale et fiscale (JSF), et justice climatique et environnementale (JCE) !
justice territoriale (JT) , justice sociale et fiscale (JSF), et justice climatique et environnementale (JCE) !
Christian DELARUE
[SERVICE-PUBLIC
dimanche 13 janvier 2019
Problème des analyses sur les Gillets jaunes
Problème des analyses sur les Gillets jaunes
Il y a un aspect qui est souvent manquant, alors qu'il est le plus visible et le plus inédit, c'est le "D'EN-BAS" - que ce soit vs prolétaire ou salariat ou travailleur (Marx) ou vs peuple (populisme de gauche) - car ayant "du mal à finir les fins de mois" ! Bref face aux marchés des biens et services, hors production donc, dans la "sphère de circulation" pour le dire comme Marx, dans le rapport social de solvabilité, ils ne peuvent pas épargner ou très peu. C'est ce qui est nouveau et fort dans ce mouvement !
Et ils sont beaucoup plus contre ceux d'en-haut, y compris salariés aisés, que contre les patrons, les capitalistes ! C'est ainsi . Et quand ils sont contre les patrons - ce qui arrive - ce n'est pas par anticapitalisme mais par le fait qu'ils sont riches ! Ils sont contre le 1% qui accapare les richesses de plus en plus et depuis longtemps.
C'est d'ailleurs pour ces raisons que les syndicats les plus "verticalistes", ie ceux défendant le précaire en sous-smic jusqu'au cadre supérieur +++ avec 7, 8, 12 fois le smic ont du mal a s'impliquer ! C'est un euphémisme parfois !
Il en va de même pour la gauche qui sent que ce clivage en-bas contre en-haut les surprend autant que les syndicats !
Les GJ ne sont pas foncièrement anticapitalistes mais ils critiquent férocement la (mauvaise) répartition des richesses ! Il faut plus pour en-bas, moins pour en-haut !
Christian DELARUE
Le peuple sans adjectif n’existe pas. Le peuple avec oui !
Le peuple sans adjectif n’existe pas. Le peuple avec oui !
Si la notion de peuple avec précision de sa catégorie ou de sa variété existe et souvent depuis longtemps alors il faut choisir et nommer ! Un effort est requis !
xx
Nation, République, Commun, Démocratie, Europe, Cohésion sociale Justice, Peuple, etc...toutes ces notion englobantes à majuscule, et fétichisées par la classe dominante sont très suspectes chez les Gilets jaunes !
La preuve du pudding est qu’il se mange ! Le peuple d’en-bas des gilets jaunes crève l’écran et explose à la face d’Alain Garridou qui glose sur le peuple en soi, le peuple sans adjectif (1) !
Il y a plusieurs catégories de peuple, de peuple avec adjectif et Alain Garrigou le sait très bien - avec lecture de divers ouvrages sur le sujet depuis dix ans - mais il fait semblant de l’ignorer car il n’en nomme aucun ! Aucun ouvrage et aucun peuple précisé par un signifiant de distinction.
Le peuple d’en-bas des gilets jaunes - pour revenir naturellement à lui - n’est pas le peuple-classe 99% d’en-bas, on l’a dit dans une contribution récente (2 ). Il s’agit d’un bloc de classes sociales pauvres et modestes (de 0 à 1800 euros par mois, parfois plus).
Elargissons un peu : le peuple ethnique (blanc catholique) et national du RN de Marine Le Pen et des identitaires xénophobes est une catégorie de peuple fortement mobilisée pour faire de la récupération au sein des Gilets jaunes. Mais les Gilets jaunes se méfient des fétiches que sont la Nation, la République et toutes les grandes entités englobantes qui masquent la conflictualité « France d’en-bas - France d’en-haut » et qui mettent en avant la souveraineté à la place de la redistribution vers en-bas et la réduction des écarts de richesse.
Le peuple sans adjectif, effectivement, n’existe pas sauf pour la doxa qui l’assimile largement aux citoyens (dans le cadre d’un Etat ou d’une entité supra-nationale qui le définit) et donc au peuple démocratico-citoyen. Le peuple démocratico-citoyen existe de par le droit car le droit porte du sens !
Mais la doxa se fait déposséder de sa définition par une critique de la « démocratie réellement existante », une démocratie de dépossession citoyenne : Car encore faut-il que ce peuple-là décide. Décider ce n’est pas élire ! Elire c’est se laisser déposséder du pouvoir citoyen au profit d’un groupe social en surplomb qui prend son autonomie au détriment du peuple-citoyen qui la perd . Castoriadis et son auto-institution du peuple-citoyen était plus incisif que Garridou citant Bourdieu !
Si le peuple-citoyen ne décide pas il n’a pas le pouvoir. Il le délègue à un groupe d’élus qui en dispose quasiment à sa guise sans être remis en cause jusqu’à l’élection suivante ! Intermittence de la citoyenneté ! D’ou le succès du RIC pour peu que ce dernier soit un RIC mit en place sous contrôle populaire et non par les élites à leur profit !
Christian Delarue
1) Le peuple n’existe pas sur Le Monde diplomatique du 11 janvier 2019
https://blog.mondediplo.net/le-peuple-n-existe-pas
https://blog.mondediplo.net/le-peuple-n-existe-pas
qui semble répondre à :
De l’art d’ignorer le peuple, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
https://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/ROBERT/56457
De l’art d’ignorer le peuple, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
https://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/ROBERT/56457
2) PYRAMIDE : Le peuple d’en-bas sous deux formats
Passons de la pratique sociale à la théorie.
Le surgissement des gilets jaunes dans les espaces publics, en France et ailleurs, à la fin 2018, a fait surgir autrement la question du « peuple social » ou du « peuple d’en-bas ».
On y lit une conception des subalternes sans racisation ! Subalterne soit de rang inférieur dans la hiérarchie de l’Entreprise-France ou de la Start-up nation qui calque toute la vie sociale sur le modèle de l’Entreprise capitaliste. En somme on quitte la soumission au patron en entreprise pour passer hors travail à la soumission aux « premiers de cordée » !
et plus récemment :
Gilets Jaunes : Lutte du bloc social d’en-bas contre bloc social d’en-haut ! 
http://amitie-entre-les-peuples.org/GILETS-JAUNES-Lutte-du-bloc-social-d-en-bas-contre-bloc-social-d-en-haut
http://amitie-entre-les-peuples.org/GILETS-JAUNES-Lutte-du-bloc-social-d-en-bas-contre-bloc-social-d-en-haut
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