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dimanche 1 avril 2018

Vous vous regardez le matin dans une glace et vous savez que vous pouvez être une bête. Tariq RAMADAN

Vous vous regardez le matin dans une glace et vous savez que vous pouvez être une bête. Tariq RAMADAN
Non ! Si répond-il en généralisant à tous les hommes ce qu’il fait lui. Retour ligne automatique
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Tariq Ramadan prête ICI (1) à tous les hommes ce qu’il est lui. Lui et quelques hommes prédateurs.
Il faut dire ici que cette généralisation est fausse et dangereuse. C’est qu’il défend le viol. Or le viol est plus une sous-culture masculine qu’une culture partagée par tous les hommes.
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Ce terme « bête » euphémisme une violence forte, une violence réelle très insupportable, qui ne saurait être consentie. Il justifie le viol.
Tariq Ramadan n’évoque-t-il pas ici une violence bien supérieure à de la sexualité forte et crue mais réciproquement consentie et appréciée ?
Ne dépasse-t-on pas ici les pratiques sexuelles connues pour être sensibles car certes des femmes refusent mais d’autres acceptent et apprécient ? Je parle de celles évoquées par Register (2) à savoir « fellations, sodomies, propos grossiers, etc ... » ?
Pour la sodomie et même la fellation, les hommes ne savent-ils pas qu’il y a besoin du consentement de l’autre, homme ou femme. Sauf à entretenir une sous-culture du viol . Mais il ne semble pas qu’il ne s’agisse que de cela ici quand Tariq Ramadan parle « d’être une bête ».
« Etre une bête », c’est ici lâcher, du début à la fin du processus, à partir d’une emprise psychologique (évoquée par Marie la troisième plaignante) doublée de menaces répétées (si on en croit Marie), une violence physique en chaîne totalement insupportable. Et cela n’a rien à voir avec de la sexualité. C’est du viol.
On peut estimer que la sexualité comporte une part relativement transgressive par rapport aux normes pudibondes et bien-pensantes mais néanmoins consentie et source de plaisirs sexuels réels ou attendus variables. Ici il y a strictement le contraire. Tout le contraire . Il y a une femme qui non seulement n’éprouve aucune jouissance, aucun plaisir mais souffre d’une immense violence sadique déployée férocement. On est en présence d’une femme victime d’un prédateur sexuel.
Le viol n’est plus de la sexualité librement consentie pour un plaisir mutuel attendu puisqu’il il y d’emblée une victime, une victime qui souffre sans jouir (pas de jouissance masochiste dans la souffrance comme certains disent en évoquant Freud) et que le prédateur ne connais la jouissance que par sadisme contre autrui souffrant.
La sexualité sadique relève d’une sous-culture du viol et est à condamner.

Christian DELARUE


NB L’article de Ouest France sur la troisième plainte.
Affaire Tariq Ramadan : une troisième femme porte plainte pour « viols »
1) Quand Tariq Ramadan refusait de condamner le viol - YouTube

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