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samedi 10 novembre 2018

Vive l'érotisme, pas la prostitution ni le porno hard ! - JJL



http://lakrival.over-blog.org/article-vive-l-erotisme-pas-la-prostitution-ni-le-porno-hard-125150804.html

L'érotisme n'interdit pas, à la différence des conservateurs en moeurs et des intégristes religieux, la masturbation par la visualisation de photos ou de vidéos de femmes sexy ou d'hommes quasiment nus ou nus. Reste que l'érotisme ce n'est pas le porno hard .

Le porno hard est dans le porno général dira-t-on. Et, c’est vrai que l’on peut passer aisément de la simple excitation sexuelle venue de la vue des seins, du sexe, du corps féminin présenté de façon sexy à l’excitation fournie par la violence, l’humiliation, le viol, la souffrance de l’autre. La pornographie dominante permet ce passage du soft au hard.

Or les hommes sains qui ont des besoins sexuels sains ne jouissent pas de la souffrance de l’autre, de la femme (hétérosexualité) ou de l’homme (homosexualité). Le viol d’une femme ne les excite pas, bien au contraire. Cela les dégoute. Ils n’envisagent aucune relation sexuelle sans désir de l’autre. Et il est attendu qu’elle est du plaisir même si ce dernier n’est pas concomitant (au leur).

La distinction porno hard et porno soft vient de la remise en cause de la distinction juridique qui veut que dés lors qu’il y a vue du sexe on passe au porno et tant qu’on a pas ce sexe visible on reste dans l’érotisme. C’est une mauvaise distinction. Facebook légitime, à cause du droit, cette vision des choses. Mais il peut très bien y avoir promotion du viol et de la violence avec des femmes au sexe caché. Par contre il peut y avoir de l’érotisme alors que le sexe féminin (surtout) ou masculin (moins) est montré.

Un homme en érection ce n’est pas le mal en soi (pornographique) pas plus que le sexe féminin. Le porno est focalisé sur la pénétration et même les pénétrations diverses, pas l’érotisme mais l’érotisme n’est pas pour autant contre la pénétration. Simplement la pénétration qui vient après des échanges verbaux et des attouchements est alors conçue comme plaisir souhaité, partagé, réciproque. Il ne s’agit pas d’enfourner de force vagin ou bouche jusqu’à la garde ! De ce refus juridique et social de la vue du sexe est né - me semble-t-il - le rapprochement du "sexy" - soit gout pour les menus artifices féminins : string, talons hauts, bijoux, etc... - avec l’érotisme.
Le sexy et l’érotisme sont liés dans le respect de chacun, dans la non violence. L’homme ressent alors de la gratitude et de la reconnaissance pour ce qui est offert par la femme comme corps érotique suscitant le désir et la charge libidinale masculine.

JJ Lakrival

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