Diversité altermondialiste

Diversité altermondialiste
multicolore et multitextile

lundi 28 août 2017

DIVERSITE CORPORELLE et TEXTILE : Reprise du slogan du MRAP - Christian DELARUE

Diversité corporelle et textile : Reprise actualisée du vieux slogan du MRAP sur le « Vivre ensemble avec nos différences »
- Texte initial : La thématique de la diversité humaine sexuée
Le slogan historique du MRAP (années 80) était « Vivre ensemble avec nos différences » . Certains ont précisé ce slogan en le politisant avec un : « Vivre ensemble, à égalité, avec nos différences »
La reprise adaptée et actualisée du slogan du MRAP s’écrirait au titre de la diversité corporelle et textile ici : « Vivre ensemble - librement et à égalité dans la laïcité - dans la diversité textile de l’hypotextile (jupe courte et talons) à l’hypertextile (voile et jupes longues) »
Le thème de la diversité textile et corporelle aborde celui de la pleine admission, si les principes de liberté et d’égalité dans la laïcité n’y sont pas oubliés pour lui donner corps, des diverses façons de s’habiller avec le « NI VOILOPHOBIE (pour l’hypertextile : voile et jupes longues) NI SEXYPHOBIE (pour l’hypotextile : mini-jupe et hauts talons) » , et de la diverse façon d’être au plan corporel (il s’agit plus ici des formes corporelles que sur la couleur de peau - MRAP) avec le « NI GROSSOPHOBIE - NI MAIGROPHOBIE »
suite sur :

Christian DELARUE 
MRAP Rennes - Urgence antiraciste - pour une démocratie inclusive (Ed Le Croquant mars 2017)

mercredi 23 août 2017

SNCF Rennes : Vivre ensemble égaux avec nos différences textiles !

SNCF Rennes : Vivre ensemble égaux avec nos différences textiles !
Il y a ceux - les intégristes religieux sexoséparatistes et sexyphobiques - qui imposent l’hypertextile (le voile et plus parfois : la jupe ultra-longue) et on trouve, sur un autre plan, ceux ou celles qui imposent l’hypotextile (la jupe courte et talons) comme cette direction de clientèle au sein de la SNCF (cf Thomas Portes sur Mediapart).
La diversité textile va avec la liberté : celles qui veulent c’est ok ! celles qui refusent c’est aussi bon ! Il peut certes y avoir des limites ou des exceptions mais le principe demeure.
Avec la diversité il ne s’agit pas d’enlever de possibles différences sexuées mais d’admettre toute la diversité textile . Il ne s’agit donc pas de vouloir l’uniformisation et la banalisation pour tous et toutes et tous les jours de 7 à 77 ans « type tous en jean et chaussures plates et rien de séduisant qui se voit » mais de n’empêcher ni le standard pour qui veut, ni son contraire pour qui aime la différence.

mardi 22 août 2017

La micro-communauté hypotextile de la discothèque « Carré Annexe » de Saint Laurent du Var

La micro-communauté hypotextile de la discothèque « Carré Annexe » de Saint Laurent du Var - Sans sexisme ce serait bon !
Questions de « logiques communautaires » et de sexisme.
D’un côté on peut plaider la double discrimination tarifaire pour l'entrée, d’une part sexiste car que les femmes concernées (ce qui est pourtant admis comme simple distinction sexuée) et d’autre part, au sein des femmes, sur l’apparence vestimentaire mais il ne s’agit que d’une apparence vestimentaire occasionnelle et modulable, relativement anodine (que la seule jupe !), si aucune grossophobie ni maigrophobie ni discrimination raciste fondée sur la couleur de peau des femmes comme des hommes est active. Et que tout le monde s'amuse et danse sans harcèlement. Mais il y a bien distinction-discrimination.
Ce type de proposition peut se comprendre en fonction d’un certain contexte : si on défend que ce type de lieux, bars ou boites de nuit (lieux de séduction et de plaisirs sexués admis), entend favoriser une (micro) communauté hypotextile limitée (limitée au sens de juste des jupes courtes ici et ce jour-là et pas du nudisme ou du string seins nus - ce qui pourrait se concevoir) comme il existe aussi des lieux plus religieux ou l’on favorise une communauté hypertextile (voile et même voile et jupe ultra-longue).
La critique contre ces deux communautés, de l’une comme de l’autre « logique communautaire », dans ces affirmations et critères, c’est de viser, explicitement (si le terme femme figure) ou implicitement (si le mot femme ne figure pas), les seules femmes, et non pas les hommes et les femmes ensemble. Ce qui prête à un certain sexisme . C'est que sont - au plan analytique - juste deux conceptions du monde de type communautaire qui ne se distinguent que sur les modalités "textiles", soit occasionnel soit durable, l’une hypotextile (sans nudisme), l’autre hypertextile. Mais il n'y a pas de réponse contre le sexisme ici dans les deux cas. La logique est communautaire .
Reste une différence : Il faut noter l’hypertextile est lui durable (chaque jour et sur plusieurs années) alors que l’autre est juste très provisoire et très occasionnel et que même là chacune reste libre de modifier sa tenue (suffit de passer un vêtement long laissé en arrivant) . Ce n’est donc pas le même niveau de discrimination et de sexisme . Pas du tout !
Christian Delarue
sur - Amitié entre les peuples
http://amitie-entre-les-peuples.org/La-communaute-hypotextile-de-la-discotheque-de-Saint-Laurent-du-Var-C-Delarue

lundi 21 août 2017

Le string, "un vêtement comme un autre" (comme le burkini) ?

homme-string@ch-delarue

Le string est-il comme le burkini selon Edwy Plenel "un vêtement comme un autre" ? (voir Mediapart 2016)

Le string est plutôt porté par des femmes mais aussi par des hommes (dont moi quand çà me plaît). C'est du mixte - entendez pour les hommes et les femmes - et c'est donc bien un vêtement comme les autres, même si c'est le "vêtement du diable" pour les intégristes religieux et toutes les personnes ayant un "surmoi" sévère, prête à condamner d'emblée ce genre de vêtement trop hypotextile. C'est un vêtement comme les autres même s' il se porte rarement seul, sans rien d'autre au-dessus, en extérieur.

STRING ET SEINS

Le problème du string n'est pas tant qu'il laisse voir les fesses - rien de catastrophique ici - c'est qu'il laisse voir les seins des femmes. Et là évidemment, il y a refus autant chez beaucoup femmes que chez beaucoup hommes. Les seins ne sont pourtant pas les organes sexuels (masculins et féminins) qui sont ordinairement cachés dans toutes les civilisations (caractères sexuels primaires dit-on).

Les seins (des femmes) sont jugés trop attractifs sexuellement. Pas tous sans doute mais il suffit que certains le soient pour qu'il y ait danger. Ce sexy trop fort est jugé dangereux pour la société (ce qui ne signifie pas immoral en soi - intégrisme religieux). Pas dangereux à cause du soleil (il y a des crèmes) mais à cause de l'incapacité dominante de trop d'hommes à bien se tenir, c'est à dire regarder sans insister et se taire . Malgré un mouvement de forte relativisation de cet aspect dangereux dans les années 68 - 90, grâce aux seins nus sur les plages, la banalisation ne s'est pas diffusée dans toute la société. Il reste un secteur peu ouvert, crispé et méfiant, voire agressif, tant chez les femmes que chez les hommes .

Pire avec la montée du voile islamique un contre-mouvement plus nettement régressif de forte pudibonderie s'est avancé. Je dis régressif ou réactionnaire car il porte de l'intolérance générale à l'hypotextile et à tout ce qui peut être séduisant ou sexy, un peu ou beaucoup. De nos jours, même un décolleté ou une mini-jupe sera l'objet de critiques pour des intégristes religieux. Ce contre-mouvement porte en lui une police des moeurs qui vise plus le corps d'autrui que l'éducation de sa propre perception. Il est profondément réactionnaire.

SEXYPHOBIE D'ETAT

Néanmoins, en été sur les plages le string seins nus est possible en France et dans la plupart des pays non contaminés par l'autoritarisme de moeurs conte l'hypotextile ! Mais cela ne va guère plus loin que la plage car il existe une sexyphobie d'Etat (en plus d'une sexyphobie venue de certains secteurs de la population comme indiquée ci-dessus).

Il devrait être possible de prendre un verre en string seulement à la terrasse d'un café de l'autre côté du boulevard de mer sans être en infraction !

BURKINI - VOILE - TALONS

Revenons au burkini. Il n'est pas plus un vêtement ordinaire que le voile de la musulmane car ces vêtements religieux ostensibles - net exhibitionnisme de sa religion en pays sécularisé - ne sont portés que par des femmes. Comme les talons hauts disent certains mais je me souviens d'avoir porté des chaussures compensés à talons moyennement hauts dans les années 72-78. Ce n'était pas des talons aiguilles ni des talons de 14 cas mais de gros talons. Et cela ne faisait pas problème ni pour le dos ni pour la société.

Aujourd'hui les talons hauts sont portés par des femmes comme bon leur semble - regardez Cécile Duflot avec ses hauts talons de 14 cms et sa robe à fleurs bleues en Assemblée Nationale en 2012 - et il est rare que cela soit un port obligatoire sous peine de perte d'emploi. Bien souvent, il n'en va pas de même du voile qui est porté constamment, chaque jour qui passe du matin au soir et de 7 à 77 ans. Il est prescrit de plus en plus tôt. Souvent avec une jupe ultra-longue ! Ou avec un pantalon mais avec une tunique cache-cul. Là est l'aliénation. Pas dans le fait de porter un voile mais de le porter constamment par soumission hiérocratique.

SEXYPHOBIE DES INTEGRISTES RELIGIEUX

De plus de part le monde, l'hypertextile est très fortement prescrit par les intégristes religieux musulmans et juifs haredim. Ces intégristes religieux sont sexoséparatistes et gravement sexyphobiques. Ils portent une haine incoercible contre le corps féminin, sa chair, ses formes, ses vêtements ! Ce mécanisme d'oppression sexiste vient d'une interprétation réactionnaire du Coran assez massivement diffusée. Mais tous les musulmans ne l'adoptent pas. Ils s'y soumettent plus ou moins facilement.

LUTTES TEXTILES

Il importe de lutter pour la liberté textile, tant l'hypertextile que l'hypotextile mais dans un cadre qui permet vraiment le port de l'hypotextile sans insulte ni agression. On en est loin.

Par ailleurs, il est normal que ce principe de liberté textile connaisse des interdictions légales. La loi française de mars 2004 contre les signes religieux ostensible à l'école permet d'enlever en milieu scolaire ce voile comme kappa et grosses croix. Les accompagnatrices scolaires bénévoles devraient être soumises aux même règles de neutralité.

Dans l'entreprise le port d'un signe religieux ostensible peut gêner en proximal tout comme un badge syndical ou un badge politique. La religion n'est pas neutre. Cela vaut en réception des clients.

Quand la religion porte une conception hyper-pudibonde et hypertextile pour les femmes il y a danger ! Luttons contre l'hypertextilisation du monde ! Et l'islamisation se résume beaucoup à l'hypertextilisation du monde . Il y a aussi la nourriture halal mais cela se raccroche au débat sur la condition animale.

Hypertextilisation de la moitié du monde : nous refusons ce contre-mouvement qui mène vers un hyperpatriarcat en lien avec le sexoséparatisme.

Christian DELARUE



Faire de la pudeur corporelle une violence sexiste .

Faire de la pudeur corporelle une violence sexiste .

dimanche 20 août 2017

Sexyphobie : Passage du progressisme au réactionnaire.

Sexyphobie : Passage du progressisme au réactionnaire.
Les partisans de l’austérité et la sobriété dans l’apparence corporelle et vestimentaire tendent parfois à imposer la banalisation et l’uniformisation des apparences corporelles et vestimentaires (question corporelle et textile) . Ils veulent en général cacher les corps, du moins tout ce qui peut être jugé attractif et séduisant . Ce qui touche aussi les vêtements : string (qui est mixte), haut talons, jupe au-dessus du genoux jusqu'à mini-jupe, bijoux, boucles d'oreille, etc... Tout.

Quand ils passent à l’acte d’autorité ils deviennent pleinement sexyphobiques. Et les méthodes vont du harcèlement (masculin) à la réprobation (plutôt féminine). 
Il s’agit très souvent des intégristes religieux mais pas seulement puisqu’on trouve des athées défenseurs d’une « spiritualité militante » à vouloir suivre ce genre d’idéologie intransigeante . L’intransigeantisme était l’autre nom de l’intégrisme catholique autoritaire et répressif .
Il ne s’agit pas alors de vouloir banaliser que sa propre apparence corporelle et vestimentaire en cachant son corps et ses différences sexuelles primaires et secondaires car autrui doit lui aussi adopter ce genre d’attitude et de comportement. 
Cela suppose de s’interdire et d’interdire à autrui toute séduction corporelle et sexuelle au profit des seuls éléments sentimentaux ou politiques, ceux qui forgent des liens d’amitié ou de la camaraderie syndicale et politique. Ce qui est progressiste que lorsqu’il n’y a pas interdiction des autres modes de vie. 
Car la séduction masculine comme féminine est par définition un trouble car elle passe par une certaine mise en valeur des apparences et notamment des différences sexuelles troublantes. Et même quand on veut les éradiquer elles ressortent via la voix ou le regard. Le trouble est une composante de notre humanité qui peut certes varier dans la forme selon les civilisations et les cultures mais qui perdure dans le temps et l’espace.
Christian DELARUE
La SEXYPHOBIE est une forme de sexisme - Christian DELARUE
Le SEXOSEPARATISME comme forme de sexisme. Christian DELARUE